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Dubaï Wonderland.

4 Novembre 2018 , Rédigé par Pereg

Dubaï Wonderland.
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Dubaï Wonderland.

Ville rêvée, ville de rêve Dubaï est cette cité que je souhaitais voir depuis mon arrivée au Liban, l’endroit par lequel je voulais passer, tant j’en avais entendu parler, tant les commentaires sur cette ville me semblaient fous. Pour autant je n’avais pas du tout d’image mentale de la ville, simplement des brides d’images. Alors mardi je me suis envolé pour un court séjour là-bas, à 2000 km du Liban.

Déjà en prenant la compagnie Emirates, j’ai été surpris positivement par la qualité du service et de tout ce dont disposait l’avion, je comprends pourquoi ils ont été élu plusieurs fois la compagnie aérienne de l’année. Un vol tout confort même en économie et 3h30 plus tard, je rejoignais DXB international. Au sortir de l’aéroport, la nuit était déjà là, il était 18h passées, mais déjà avec ce terminal spécialement dédié à la compagnie Emirates, il y avait déjà un semblant de ce que j’allais observé, un bâtiment immense et bien pensé. Arrivant au métro, la ligne allait m’amener directement vers la plage où j’avais réservé un hôtel… à plus de 35km ! une ligne droite longeant l’artère principale de la ville Cheik Zayed Road. Sur cette route, j’ai pu déjà voir combien j’étais dans un autre monde, celui des Emirats, celui d’un pays qui a du pétrole et plein d’argent à dépenser, celui où les tours de 200m sont légions, celui où la démesure est la loi.

Arrivé à JBR, Jumeirah Beach Residence, je me perdais parmi les tours pour enfin arrivé au Bahar 4, mon hôtel se situait au 19 étage avec une vue sur la plage. Une chambre partagée, une auberge de jeunesse fort sympathique dont la gérante française a été super cool avec moi. Autant un loyer dans ce voisinage est extrêmement cher, autant mon lit était dans une norme européenne de prix. Alors après une première baignade et découverte de mon environnement proche, je me plongeais dans le sommeil, malgré un décalage horaire de deux heures, vers minuit il était temps de dormir.

Au réveil, j’avais déjà quelques idées de ce que je souhaitais voir dans la journée, mais sans pour autant avoir d’ordre dans ce programme. Ali, un allemand voisin de chambrée, m’a donc montré un bateau qui faisait une liaison de la marina de Jumeirah au vieux Dubaï et permettait de voir la Skyline de cette ville. Sauf qu’à 10h alors que j’étais prêt, le bateau lui ne l’était pas, il fallait attendre une heure et je ne voulais pas me permettre de le faire. Je suis donc allé chercher le métro, de jour ça n’avait plus rien à voir, les bâtiments semblaient encore plus grand alors quand je suis arrivé au pied de Burj Khalifa, j’avais du mal à en distinguer le sommet. 828m de haut, la tour la plus haute du monde et à son pied, le Mall le plus grand du monde, 1200 boutiques, 800 000m² de shopping. Il fallait le traverser pour rejoindre la tour et j’ai eu de la chance car juste en rentrant, une librairie anglaise gigantesque. J’y ai acheté un guide de la ville et le Harry Potter 2 version Serpentard que je souhaitais avoir depuis sa sortie cet été, « in english in ze text ».

Arrivé aux caisses pour monter à la tour, on me signalait que tous les billets en réduction étaient partis et que je devais payer plein tarif si je voulais monter. C’est ça aussi quand on réserve au dernier moment, c’est toujours plus compliqué, mais je ne me voyais pas être là sans monter à l’observatoire dans un bâtiment le plus haut du monde. 555m plus tard j’avais une vue de Dubaï à nulle autre pareille, impressionnante, gigantesque. Les immeubles de 300m de haut semblaient si petits, et tout donnait une impression de Légo que l’on aurait construit à son pied. En revanche en levant un peu les yeux, je ne voyais que de la ville au nord et au sud à perte de vue, mais le golfe à l’ouest, le désert à l’est. Un horizon étonnant mais très plaisant à voir. J’y suis resté assez longtemps pour essayer de réaliser l’ampleur de cette construction, faite en seulement six années, ne me lassant pas d’observer ce fourmillement en son pied.

Redescendu sur terre, je voulais voir ce qu’étais ce fameux Dubaï Mall et ce qu’il contenait je n’en fus pas déçu. Après un Mc Arabia au MacDo peu fameux (avec Jason j’ai pris l’habitude en voyageant de tester les sandwichs « locaux » qu’ils ont créé), je partais en quête de l’aquarium… oui ce centre commercial avait un aquarium en son sein. Un tunnel aquatique magique et impressionnant à voir, un bassin aux poissons multicolores et apaisants, avec des requins des raies, une jolie faune. De là je suis allé voir le zoo qui l’accompagnait, un petit néanmoins varié qui m’en apprenait un peu plus sur les créatures que le désert d’Arabie pouvait cacher. En sortant je me suis promener un peu au hasard dans ce centre, et après m’être un perdu, je suis tombé sur une patinoire… Immense comme l’écran juste au-dessus qui devait mesuré plus de 40 m de long sur sa moitié en hauteur. Il était temps que je sorte de là. J’ai donc marché et ça m’a paru long pour retrouver la sortie vers le métro.

Il fallait que je vois autre chose, ce Mall, cette tour, cette démesure, cette exubérance me paraissait être trop, alors j’ai pris la direction du vieux Dubaï, et ça m’a fait un bien fou. Des immeubles à taille humaine, des rues calmes, des habitants posés, j’avais besoin de respirer après la grandeur du New Dubaï. Le musée de la ville m’apprenait combien la croissance de la ville avait explosé depuis 1950, passant de 55 000 habitants, à plusieurs millions actuellement. Et la croissance de la ville ne s’arrête pas là, j’ai pu voir des dizaines et des dizaines de tour en construction, comme si cette ville n’arrête jamais. Alors après le musée, je me suis dirigé vers les souks, celui d’épices notamment, même si j’étais alpagué de partout j’ai adoré me balader avec ces odeurs enivrantes plein les narines.

A 18h30 je prenais le bateau dont j’avais entendu parlé le matin par Ali, mais dans l’autre sens, voir la Skyline de nuit me plaisait tout autant. C’est vraiment à ce moment que j’ai réalisé combien cette ville me semblait folle, un pays des merveilles. Passant en revu les différents quartiers, avec chacun ses gratte-ciels, devant la palme de Jumeirah et l’Atlantis pour finir avant d’entrer dans la marina. J’avais beau tourné la tête, il n’y avait que des tours hautes et immenses. J’ai pris ensuite la direction de la Madinat, une sorte de petite cité dans la ville avec des hôtels « chassieux ». J’ai été mangé italien, et même si le prix paraissait un peu cher, rien de fou… hormis l’alcool, 12€ le verre de vin, ça pique. Oui les prix de l’alcool sont prohibitifs, mais je ne voulais faire autrement. En rentrant à l’hôtel avant minuit et comme c’était halloween je me suis décidé à sortir et découvrir un bar pas loin. Grand bien m’en a pris car j’y ai rencontré Josh d’Atlanta, qui bossait au Koweït pour l’armée américaine et l’on a passé deux heures à discuter ensemble.

Au réveil je fonçais dans un autre mall, celui des Emirates, car il y avait là-bas une chose que je voulais faire et dont j’avais déjà entendu parlé bien avant de venir. Ski Dubaï, oui on peut skier là-bas. Alors j’ai pris un forfait pour deux heures et je suis allé dévaler la piste avec grand plaisir. C’est fou quand même de se dire que l’on se retrouve dans de telles conditions qui le permettent, mais aussi des gens qui n’ont jamais connus la neige, pouvoir la voir au quotidien, respirer comme à 2000m d’altitude l’air si profond et apaisant des sommets. Même si la piste était simpliste, une bleue au maximum, j’ai pris plaisir à faire cette dinguerie, skier à un endroit qui ne descend jamais en dessous de 15 degrés à l’extérieur. Ce temps était suffisant pour découvrir l’endroit et m’amuser, je pense que plus longtemps j’y aurais perdu de l’intérêt, comme beaucoup de choses, c’était histoire de les faire une fois.

En sortant je rentrais à l’hôtel car j’avais réservé un safari dans le désert… oui après le ski le désert. Je retrouvais donc à plus de 15h un chauffeur indien accompagné de quatre autres personnes pour aller voir le désert de Dubaï, sans oublier de faire quelques passages en 4x4 dans les dunes. Ce fût court mais assez sympathique et en moins de temps qu’il n’en faut je ne percevais plus la ville, simplement du sable dans toutes les directions, même si en fait nous étions pas loin de l’autoroute allant à l’Est. Pour la soirée, il y avait un buffet et un petit spectacle. J’ai apprécié de voir les danseuses du ventre, le tourneur égyptien ou le cracheur de feu, mais surtout les deux sud-africains avec qui j’ai passé on temps à discuter. Un dernier passage  dans l’eau, idéal en novembre et avec Josh pour une dernière pinte hors de prix, Morphée m’accueillait à bras ouverts.

Au réveil vendredi, mes bagages étaient déjà prêt pour mon retour au Liban, j’avais un peu de temps j’ai donc discuté avec Tracy, une ariégeoise qui vivait ici depuis deux ans. Et son parcours insolite m’a montré aussi combien on pouvait réussir à Dubaï si l’on croyait en ce que l’on faisait. Une fille qui venait du mannequinat après son bac faisant aujourd’hui du trading et finance, sans diplômes reconnus, simplement un réseau et des compétences apprises au fur et à mesure. Ce genre de choses me semblent inenvisageables en France où le diplôme est primordial, mais pour autant il faut laisser la place aux gens qui peuvent faire des choses sans en avoir.

Alors sur le chemin de l’aéroport j’ai repensé à tout ce que j’avais vécu là-bas, de la plus haute tour à la bipolarité neige/désert, des nouvelles nationalités rencontrées comme Bélarusse ou Sud-Africain, il n’y a vraiment que dans une telle ville où c’est possible, c’est d’ailleurs exactement ça cette cité, la ville des possibles. La ville où la démesure est norme, où le trop n’existe pas. Après je n’oublie pas non plus ce que j’ai vu, du quartiers des travailleurs indiens qui me semblaient être des esclaves modernes, des jeunes filles dans les bars qui venaient toutes chercher de l’argent contre des faveurs sexuelles, c’est aussi ça Dubaï.

Je ne peux pas dire que j’ai aimé Dubaï, je l’ai fait, intensément, agréablement mais comme New York en 2014, je ne peux le regrette en rien, au contraire. Je suis venu et j’ai vu, j’ai vécu, Dubaï Wonderland.

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