Dimanche dix-huit heures, les bureaux de vote fermeront tout à l’heure en France et moi je suis posé dans un café du côté de Sodeco pour écrire ces quelques lignes. La semaine a été quelque peu différentes des précédentes. Bien sûr le Ramadan se poursuit et je continue avec mes objectifs, je les tiens et enfin en totalité.

Tout d’abord un point météo : après une montée des températures pour atteindre un pic jeudi et vendredi à plus de 35°C et toujours du beau temps. La chaleur n’est plus aussi étouffante et se stabilise vers 27/28°C pour le weekend. Aucun nuage à l’horizon et la pluie n’est toujours pas d’actualité. Le beau temps se poursuivra la semaine prochaine.

Forcément avec une telle météo, on s’adapte et le rythme de travail a baissé, baissé même au point de garder les élèves en classe durant la récréation de midi pour les préserver de la chaleur. Je cherchais depuis quelques semaines une piscine pour nager un peu car avec ces températures, la seule chose que j’ai envie de faire est de m’immerger. Lundi après la classe, je suis donc parti vers Pool d’Etat à Hamra, on m’en avait parlé et je voulais tester. Quelle ne fut pas ma surprise de ne voir en fait qu’un joli endroit pour barboter. Je peux paraître médisant mais quand on cherche un vrai bassin pour faire des longueurs, se retrouver dans une piscine à hauteur d’eau maximale de 1m40, et à peine longue de douze mètres, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Après ça m’a permis de relâcher un peu quand même et c’était déjà pas mal. Demain, grâce à une maman d’un élève de ma classe, je retournerai à l’USJ, là où j’ai amené mes élèves nager en début d’année pour tester ce bassin.

Quand la chaleur est toujours aux alentours de 30°C à vingt-et-une heure, marcher simplement dans le quartier devient toute une affaire. Mais je ne me désespérais pas et je prolongeais mes sorties au crépuscule pour tenter de respirer un peu. A défaut de salle de sport, profiter d’une heure de marche dans le coin me permettait de me vider, même sans trop faire d’efforts. Le moment de l’Iftar est toujours quelque chose de particulier et ce calme tout relatif qu’il apporte donne un visage que j’apprécie vraiment, sans trop de monde  dans la rue, sans trop de bruits, juste une ambiance posée qui ne fait que donner le sourire.

Pour ce qui est de mon travail au lycée, j’ai démarré la dernière période d’évaluation, donnant à mes pitchounes un air désespéré de devoir faire à nouveau quelques contrôles. Ce n’est pas ce que je préfère, mais il faut le faire pour le dernier trimestre et vérifier une fois encore leurs compétences acquises. Je sais bien que ça va perdurer encore une quinzaine de jours mais je ne doute pas qu’ils vont bien s’en sortir car ils sont motivés pour réussir les travaux proposés. Mais ce qui a marqué mes élèves cette semaine, c’était notre première sortie officielle ! Oui, enfin pourrait-on dire… Nous avons pris le bus jeudi matin direction le Drageon pour faire la découverte d’une « ferme pédagogique » où l’on a parlé des aliments en général et où ils ont pu cuisiner un peu. Pour leur plaisir mais aussi pour leur montrer qu’ils en sont tout à fait capable aussi. Je dirai bien que comme on a fait une salade, beaucoup ont râlé mais ils ont accepté de goûter le fruit de leurs efforts.

Avec une telle chaleur, j’ai eu quelques difficultés à m’habiller aussi, ayant plus que mal qu’à l’accoutumée de supporter mes pantalons. J’ai donc été faire quelques magasins, du côté de l’ABC Verdun tout seul, et avec Fehmi samedi matin à Basic Shop. Et là, j’ai trouvé des arrivages de différentes marques plutôt prestigieuses à des prix cassés. Comme quoi je n’ai pas eu à chercher trop longtemps des affaires dont je n’avais pas besoin mais qui me faisaient plaisir. Les bermudas en sortant de classe sont devenus une réelle nécessité. Je verrai bien pour reprendre le sport à la salle si jamais la piscine ne me suffit pas pour finir l’année de la meilleure manière possible et arrivé physiquement prêt pour le Costa Rica.

A ce titre je continue toujours mon entrainement d’espagnol même si je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester en dialogue mais je n’espère pas le faire très prochainement. C’est vrai que si je compare mon apprentissage hispanique à l’arabe, il n’y a pas photo mais vivant au Liban, je vais poursuivre et continuer à m’investir dans cette langue que je trouve si belle en écriture, et si chantante à l’oral. Du moins pour le libanais, car ça n’a rien à voir avec le peu que j’avais pu découvrir en France ça et là. 

Cette semaine était aussi assez sous le signe audiovisuel, suivant simplement le résultat du palmarès cannois mais je suis allé voir Aladdin au cinéma avec Fehmi et ses enfants. Hormis la trop grande place prise par le génie au sein du film, il n’est pas désagréable à voir, et je le mettrai à peu près au niveau de la Belle et la Bête en attendant de voir cet été le Roi Lion. Mais surtout cette semaine, j’ai découvert un super reportage sur Alexandria Ocasio-Cortez, une femme politique américaine élu au Sénat américain alors qu’elle n’a pas trente ans. Une personnalité impressionnante.

Après avoir digressé sur quelques points, il reste les deux plus importants, car ce soir ce sont les élections européennes et même si pour la première fois je suis si loin que j’ai même eu du mal à suivre la campagne, je sais combien elle est importante. Alors quand je vois les têtes de listes et leurs propos, ça ne fait clairement pas rêver… Mais le droit de vote est sacré et j’avais fait en sorte de faire une procuration à Noël, pour que mon père puisse glisser mon bulletin dans l’urne. J’écouterai avec attention les résultats à mon réveil. Cette union européenne dans laquelle je baigne depuis ma tendre enfance, me rappelant précisément la découverte de l’euros après le Franc, les séjours scolaires dans les pays voisins, mon année polonaise avec le programme Comenius. Je suis un enfant de l’Europe alors la voir tanguée, maltraitée, piétinée mais si importante et si profondément dans encrée en moi. Je ne sais pas comment on ferait sans ces institutions. Breton, Français, Européen, les trois sont indissociable de celui que je suis devenu.

Enfin pour finir sur une note plus légère, lundi soir avec Clara, nous avons regardé le dernier épisode de Game of Thrones, une série géniale qui s’achève de manière assez particulière pour ne pas dire décevante. Car malgré tous les défauts que l’on peut trouver à ce final, ce n’est jamais simple de clore une histoire comme celle-ci. Des morts épiques, des dialogues ciselés et des personnages hauts en couleur qui me resteront marqués encore bien longtemps surtout que je n’ai pas encore fini de lire tous les livres. The song of Ice and Fire, une ode presque lyrique à la fantaisie qui repousse les limites de l’imagination sur un univers médiéval féérique dans lequel on adore se perdre. Je ne sais pas combien de temps encore ces images vont perdurer dans ma mémoire, mais une marque n’est pas prête de s’effacer, Targaryen depuis le début : Fire and blood.

Ps : Dankeschön Kaiser Franck, Sie sind ein Denkmal von mein Herzclub.

Alors que le mois de mai avance vite, j’ai réalisé cette semaine que je n’avais plus six semaines ici avant les congés estivaux. Le temps défile à une vitesse folle et je me dis que ma première année libanaise est déjà presque terminée. Alors oui je vais peut être un peu vite en besogne mais j’ai clairement cette sensation avec la chaleur ambiante en ville ici, avec le ramadan qui a changé l’atmosphère de la ville et surtout car au lycée le bac démarre déjà cette semaine.

Le secondaire sera fermé à partir de jeudi m’a dit Fehmi pour cause de Baccalauréat. Je ne sais pas quand il démarre en France mais une chose est sûre, c’est que l’on est en avance ici. Déjà il y a quelques temps quand les terminales ont fêté leur départ du lycée en avril, je trouvais que c’était tôt mais le rythme est décalé pour les examens vis-à-vis de ce qui se passe en métropole. Comme attendu également, jeudi fut une journée fériée du fait du décès de l’ancien patriarche maronite, le lien entre religion et politique donne un rendez-si particulier ici que c’est toujours difficile pour moi d’appréhender les évènements tels que celui-là.

Parler de météo semble toujours facile mais c’est pourtant ce qui a le plus changé de mon point de vue cette semaine, il y a peu, je supportais tranquillement le jean toute la journée et pas trop de clim en classe. A présent, à partir de 9h du matin je n’en peux déjà plus et la clim fonctionne très régulièrement. Même les élèves la réclame c’est pour dire… Après je ne sais pas si l’on a été malin d’aller se balader en pleine chaleur samedi mais au fond, la marche était fort sympathique, on a besoin de se bouger aussi malgré tout même si c’est clairement plus confortable à 19h00 passées.

Il reste encore des évaluations à boucler, quelques points du programme à appréhender mais j’ai la sensation dans l’ensemble d’avoir vraiment bougé les choses avec mes élèves.  On va sortir au Drageon cette semaine, et alors que l’on devait voir un média, c’est à nouveau tombé sur le jour férié, la sortie est donc reportée au 30 mai, mais ça le fera. Ils ont bien évolué ces pitchounes et je sais que je peux les pousser un peu plus loin encore, pour ne rien lâcher d’ici à la fin de l’année. Et d’un point de vue plus personnel, je suis déjà dans la projection de septembre, pour mettre les choses en place du mieux possible.

Cette semaine également a été un mini-choc, non pas de spoil de game of thrones, mais The Big Bang Theory que je suis depuis la première saison s’est arrêté. Douze années de Sheldon Cooper, docteur en physique, et une vie entière pour ces acteurs et personnes geeks qui m’ont fait sourire comme peu de séries ont pu le faire avant. C’est un petit pincement au cœur quand même de voir ce show se clore, mais contrairement à How I met your Mother, qui laisse au spectateur un final horrible, cette fin est douce-amère et bien trouvée, une note  positive et qui plonge forcément dans une relative mélancolie.

Une page qui se tourne mais celle qui se fermera lundi soir par le visionnage du dernier épisode de GOT, sera autrement plus marquante. Non par le contenu en lui-même, mais c’est comme la fermeture du dernier livre d’Harry Potter, c’est une chose qui n’arrive qu’une fois .Une sensation d’avoir passé un cap. J’ai passé mon enfance dans l’univers de Disney et Star Wars, l'adolescence avec un sorcier, mon début de vie d'adulte dans le monde de Westeros, quel sera le prochain mythe qui me fera vibrer autant que ces ceux-ci? C’est une question qui n’a pas de réponses et qui n’en aura pas nécessairement mais je sais que c’est une autre part de vie qui se clôture, tant on est habitué à ses personnages, et l’on vibre avec eux. J’ajouterai quand même que je lis toujours One Piece, manga démarré au collège et qui n’est pas encore conclu non plus, qu’est-ce que ça donnera à la fin des aventures de Monkey D Luffy.

On peut dire avec ce genre de réflexion que je suis un grand enfant, mais le principal est mon travail, il est assumé et préparé de la meilleure manière possible et c’est le plus important. Je finirai comme le titre l’indique par parler du Ramadan, deux iftars cette semaine avec des collègues, une ville de Tripoli où manger et boire fut délicat, pas de problème pour moi à suivre ce que je me suis ordonné sauf pour le tabac qui est plus compliqué.

A l’heure de conclure ce texte, le RCV a perdu à Brives, le Bayern champion et Ribéry honoré, Cannes se déroule pour la première fois très loin de mes yeux ou de mes oreilles, mais également une eurovision que je n’ai pas du tout suivi et une journée de grève annoncée au lycée. Comme quoi, si l’actualité peut paraître plus calme, il y aura toujours de quoi s’agiter.

Cette semaine démarrait un nouveau tournant de ma vie libanaise car mon quotidien allait en être chamboulé, non parce que j’avais fait quelque chose de spécial mais la vie même quotidienne ne pourrait qu’être différente en tout cas pour les prochaines semaines. Je savais bien d’une certaine manière que les choses évolueraient pour ce mois si particulier mais voir un tel changement m’a clairement surpris.

Déjà personnellement j’ai décidé de faire les choses autrement. Plus d’alcool, de viande ou de poisson, et mon principal objectif étant l’élimination pure et simple du tabac, qui est clairement nécessaire pour ma santé de long terme mais aussi car je ne souhaite pas arriver en colo cet été avec cette addiction bien trop pesante sur un séjour avec les adolescents. Je voulais aussi me prouver à moi-même que j’étais capable de faire un mois sans viande ou poisson, n’en mangeant que peu ici ça ne posera pas de problèmes, et l’alcool pour le défi.

Pour faire un premier bilan de ce début de mois, c’est que ça n’est pas facile. Alors que je n’en mange quasiment jamais, j’avais une folle envie de burger lundi soir, juste parce que je l’avais rayer de mon alimentation, c’est fou comme l’esprit peut être tordu… L’envie est passée avec la semaine et j’ai pu ainsi découvrir les vendeurs de falafels dans mon quartier et ils sont nombreux, bien plus que je ne le pensais, mais comme j’ai les yeux rivés dessus, je suis plus enclin à les repérer également. Pas de problèmes de ce côté.

Pour ce qui est de l’alcool, une semaine de travail ne représente pas vraiment un défi car au quotidien comme je faisais en France, je bois de l’eau. Mais le weekend représentait un tout autre challenge. Vendredi soir après la 9^ème de Beethoven, je suis rentré. Samedi en revanche, Tommy m’a proposé de le rejoindre pour un apéro barbecue, c’était mon premier vrai test que j’ai passé. De la barbaque à foison et des bières dans tous les sens pendant que j’étais avec un jus de pomme et des brocolis. Quelques blagues bien méritées par mon changement d’attitude et l’explication, je rentrais un peu plus tôt que d’habitude mais en ayant passé un bon moment.

Le ramadan a fait évolué pas mal de choses, déjà au niveau de mes collègues car la plupart jeûnent, l’ambiance dans la salle des maîtres n’est plus la même. Auparavant avec un café scotché dans la main, toutes abordent les choses différemment, les premiers jours sont les plus difficiles. Mais là où même si l’on m’avait prévenu j’ai été choqué, c’est l’ambiance dans la ville.

J’ai fait exprès d’aller marcher lundi et mardi soir dans la ville pour voir si au moment de l’Iftar, quand on rompt le jeûne au coucher du soleil, je désirais voir ce que l’on m’avait dit : la ville sera fantôme.  Et c’est le moins que l’on puisse dire, beaucoup moins de monde dans les rues, de nombreux magasins fermés, et un silence relatif qui fait du bien à Beyrouth que je n’avais encore jamais vu sous cet aspect. Ce fut presque reposant si l’on excepte la chaleur qui monte et qui fatigue d’une autre mesure. Je n’imagine même pas le ramadan sous les mois d’été ici. Les gens sont également conciliants avec ceux qui ne le font pas, je n’ai pas eu de remarques sur le fait de boire ou de manger durant la journée, même si par courtoisie je ne m’affiche pas à le faire non plus. J’ai noté également que dans le quartier chrétien d’Achrafieh, peu de choses ont changé et c’est aussi étonnant de voir le parallèle avec mon voisinage.

Jeudi soir en bonus, une collègue et amie m’a invité à partager ce repas, l’Iftar et je peux dire que j’ai été impressionné par la profusion de nourriture sur la table, elle m’a dit que lorsque l’on reçoit, c’est ainsi que l’on fait. La semaine prochaine j’en ai deux de prévus et j’ai hâte de découvrir comment cela va être également.

Bref pour une première semaine de mai, les choses ont été chamboulé par les traditions musulmanes et ça m’a permis pour mon plus grand bonheur de découvrir ma ville, ses habitants et ses coutumes qui me rappellent à quel point mon environnement est bien autre ici, je suis au Liban, terre d’Islam pour une part.

Je finirais cette page par le décès aujourd’hui de l’ancien patriarche maronite, Nasrallah Boutros Sfeir, deux jours de deuil national ont été déclaré pour mercredi et jeudi, et peut être même une fermeture des écoles. Comme quoi le Liban est vraiment une terre particulière, et les religions s’entremêlent d’une manière que j’ai encore beaucoup de mal à comprendre.

Cette première semaine de mai est vraiment le signe d’une fin d’année. La dernière période de travail à l’école à commencer, et avec elle les préoccupations pour septembre, tout en clôturant du mieux possible cette année scolaire qui est ma première à l’étranger. Je ne peux pas compter l’année polonaise de la même manière car je n’y étais pas en détachement même si elle m’a également beaucoup marqué et inspiré.

Lundi fin de matinée, je suis revenu à mon appartement de Zarif et avec ce retour le rythme des lessives et de la vie quotidienne. C’est bien beau les vacances mais il y a aussi ce genre de choses à faire quand elles se terminent. Je me remettais donc doucement au travail pour cette nouvelle période, aux préparations de classe principalement. Mais mine de rien, ces congés à voyager au Liban m’avait quelque peu fatigué et je me suis aussi et avant tout reposé pour aborder cette rentrée de la meilleure des manières. Jeudi donc j’ai rejoins le lycée de bonne heure et l’on s’est remis doucement dans le rythme avec mes élèves, comme-ci de rien n’était. Je sais et je sens qu’ils ont bien évolué et que je peux pousser le travail un peu plus loin en cette fin d’année, l’idée a toujours été de les amener tous le plus loin possible dans les apprentissages et même s’il reste encore beaucoup à faire, j’ai bien vu qu’ils ont tous pris le chemin de la réussite. Je les pousserai jusqu’au bout car ils sont capables de bien plus.

Je me questionne cependant sur le rythme de travail que l’on va avoir sur ce mois de mai, avec le Ramadan qui démarre ce dimanche ou lundi, certains peut-être vont jeuner, d’autres non et il faudra concilier cela avec les impératifs de l’école. C’est quelque chose qui me questionne clairement. On verra ce que les prochaines semaines vont amener comme changements, car je sais que même si mes élèves ne vont pas forcément faire le Ramadan, beaucoup de leurs parents le feront et donc seront aussi dans un rythme de vie bien différent.

Autant j’ai pu lire et écrire un peu d’arabe avant l’arrivée des parents, après leur passage je n’ai pas pris le temps de m’y remettre avant ce samedi et je sais que ça n’est pas des plus sérieux. Même si je focalise principalement sur l’espagnol pour cet été, il n’en reste pas moins que je ne peux négliger la langue arabe. J’ai vu les progrès que j’ai pu y faire mais l’oral reste encore trop compliqué pour que je m’y sente investi pleinement.

Avec les beaux jours, je ne change pas pour autant mes habitudes, petit concert classique du vendredi soir, qui a réservé une belle surprise. Sur proposition de Lucie cette fois-ci. En effet, un musicien de Txistu, flûte traditionnelle basque, Garikoitz Mendizabal était présent pour un concerto créé par un compositeur libanais en l’honneur de sa femme basque. La découverte de cet instrument et l’écoute de la virtuosité de ce musicien m’ont beaucoup ému. J’étais renvoyé quelque part à ma bretonitude par cet interprète d’une autre région avec une forte identité.

J’ai également profité de cette semaine pour me mettre à jour sur Game of Thrones avec Clara, voyant les derniers épisodes sortis, passionnants et surprenants, ne souhaitant à présent qu’avoir le privilège de voir les trois derniers pour clore cette série démarrée il y a dix ans maintenant. J’ai déjà lu quelques livres mais il en reste beaucoup que je prendrais le temps de lire ultérieurement. Le dernier Marvel également est sorti, je ne pouvais donc résister à l’envie de le voir, même s’il m’a déçu. Enfin, par hasard, j’ai trouvé un reboot d’une série que je regardais étant adolescent, Roswell, une nouvelle version avec des personnages adultes et non plus lycéens, qui m’a assez inspiré. Science-fiction, super-héros et fantaisies, ce sont des domaines de l’imaginaire qui me ramène vers l’enfant assoiffé d’histoires que je suis.

Après un samedi plutôt studieux du côté du café Kaléi avec les filles, on est allé sur Hamra le soir, dans un endroit que j’avais apprécié, Luna’s. Et pour une soirée au calme, elle fut fort sympathique. Petit repas végé, et Scrabble. Souhaitant jouer à un jeu de société et ayant laissé Clara choisir, on s’est retrouvé avec celui-là mais on s’est bien marré, sur un fond de musique salsa.

Un dimanche au calme avec la chaleur ambiante, avant de filer au Yoga sous peu, et découvrir demain matin, ce que le Ramadan me réserve.