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Dernière semaine avant la trêve

15 Décembre 2019 , Rédigé par Pereg

On ne parle pas ici de football directement mais il est vrai que cet article sera le dernier de l’année 2019 qui s’achève. En effet, j’ai pour habitude d’écrire le dimanche soir et pour le prochain, je serai à Villefranche chez le petit frère alors j’aurai d’autres préoccupation que mon article libanais hebdomadaire. Comme le titre du blog l’indique, an Orien… bon d’accord la blague en breton est douteuse, mais le principe est donc bien d’écrire ce qui se passe au Liban pour moi, et non pas durant mon passage français pour voir la famille et les amis. Il y aura probablement un retour sur ce sujet en janvier avant la reprise des classes, mais encore une fois, je ne m’interdis pas de ne pas le faire non plus. Tout est une question de choix et c’est donc ainsi que les prochaines lignes seront les dernières de 2019 que j’écrirai ici.

Sans prendre un ton dramatique ou emphatique, je ne pensais pas sincèrement que je tiendrai le trimestre avec cet exercice dominical, mais finalement, j’y ai trouvé un plaisir que je n’avais pas au crayon, celui de me montrer plus factuel et de prendre quelque part déjà du recul sur ma situation personnelle au Liban. Car oui, même si je remets les choses relativement en perspective, je ne peux parler d’objectivation, mais d’un biais subjectif atténué. Oui, bon, je ne suis pas professeur de lettres non plus alors je m’abstiendrai de trop de commentaires rhétoriques, mais déjà normalement se passant à l’oral, peut-on s’en servir sur un écrit oralisé. J’avoue ne pas avoir la réponse et je n’irai pas la chercher non plus, dimanche soir, c’est repos ensuite malgré tout !

Alors avant de parler de cette quinzaine un peu particulière qui me donne un mois de décembre avec une température de 17 degrés dehors, je me dis que je mérite un petit bilan du premier trimestre comme mes élèves. Alors essayons de nous prendre au jeu et de le faire aussi sérieusement que je le fais en classe :

« Pierre est un élève motivé et volontaire, qui a su trouvé malgré le déménagement ses repères dans l’école. Toujours un peu agité, il est toujours impliqué à l’oral mais le passage à l’écrit reste difficile. L’écriture est en progrès mais il ne faut pas relâcher les efforts. Il a rencontré de nouvelles personnes et étendu son cercle social, mais comme pour tous la thawra a été un grand changement qui a perturbé le travail amorcé. Des efforts ont été entrepris en EPS depuis début décembre qui doivent être prolongés. Le prochain trimestre sera capital tant en arabe qu’en français. Encouragements ? »

Soyons un peu plus sérieux et effectivement s’il n’y a qu’une seule chose à retenir des trois derniers mois au Liban, c’est bien sûr cette révolution qui a entamé son soixantième jour de manifestations, et surtout avec une intervention musclée des forces de l’ordre hier, des amis se sont retrouvés arrêtés. J’avoue que je n’ai pas compris pourquoi ça a dérapé et je me demande ce qui suivra cette semaine… La formation d’un gouvernement questionne comme les suites données à ce mouvement. Pourra-t-il se traduire dans les urnes ? Ce qui se passe Place des martyrs n’est qu’un phénomène isolé ou l’amorce d’un réel changement dans le pays ? Il n’y a que le temps qui puisse nous le dire. Mais à présent, j’ai surtout peur que la crise économique ne permette pas la survie d’un mouvement populaire et amorce des problématiques beaucoup plus importantes pour les prochaines années… d’ailleurs, en sera-t-il autrement ? J’ai du mal à répondre oui. Avec une population dont presque la moitié vit sous le seuil de pauvreté, je m’en inquiète fortement. On verra comment évolue le pays, mon Liban. Bahebak Ya Libnan.

La semaine qui se termine était celle des évaluations pour mes élèves, et dans l’ensemble je puis plutôt content de ce qui a été produit, malgré les jours de classe qui n’ont pu être faits, on est grosso-modo dans une avancée correcte pour un mois de décembre. Je n’ai qu’une année de recul mais je sais que mes pitchounes de cette année, feront de leur mieux et je les emmènerai le plus loin possible, comme prévu. Je me sens en tout cas soulagé en ce dimanche soir, car j’ai eu le plaisir de finir de remplir les bulletins sur internet, on ne doit les ouvrir en accès aux parents que vendredi, mais je n’ai plus cette charge en tête et je vais pouvoir vraiment occuper de préparer les semaines de janvier plutôt que de focaliser sur ces évaluations. Ainsi, samedi en prenant l’avion, je laisserai vraiment mon travail au Liban, et profiterai pleinement de mes congés français. Ils passeront vite assurément mais déjà, je ne rentre pas pour le 31 comme l’an dernier, ce qui me permettra d’être moins serré niveau timing et donc simplement prendre mon temps. C’était compliqué l’an dernier. Mais déjà le fait de commencer à Lyon samedi prochain me confirme que j’ai pris un bon parti pour cette année. Alors oui l’organisation c’est capital pour moi, mais c’est aussi en ayant prévu les choses que je peux en profiter au maximum. Chypre n’était pas une expérience de ce type, et je retourne à ma planification.

La semaine qui démarre sera forcément intense, mais déjà, je me sens respirer car ce qui devait être fait sur les trois derniers mois s’est bien finalisé récemment, entre arabe et programme, j’y suis, même de retour à la salle de sport, alors je rentre dans mes objectifs perso. Bon, d’accord il y aurait toujours moyen de faire mieux mais je vais continuer bien sûr, déjà avec ce permis qui me tend les bras déjà en janvier.

Je finirai par les relations. La première est la manière dont on s’est clairement rapproché avec Sahar, ma collègue de la BCD, mais aussi la découverte de Chloé et Paul au lycée, ils sont arrivés en septembre et j’adore les côtoyer. Avec Chloé à l’école c’est une évidence, mais le fait d’avoir pris les cours d’arabe avec Paul a forcément joué sur ce rapprochement également. Les enfants qu’ils ont me font aussi pensé à Evan et Elise d’une certaine manière, mais aussi beaucoup aux frangins tant les relations sont « la bagarre ». Bien sûr, la découverte des italiennes a été assez intéressante aussi, l’USJ amenant forcément à côtoyer des personnes plus jeunes, mais toutes aussi géniales, comme Clara et Lucie l’an dernier. C’est juste dommage en revanche que toutes ou presque partent cette semaine, mine de rien,  je m’étais limite habitué à les voir chaque semaine. Enfin, j’ai retrouvé les copains de Mar Mikhaïl bien sûr, mais je pense que la prochaine fois que je les croiserai ça sera en janvier, enfin sait-on jamais. De toute façon, le Six Nations sera là pour nous montrer la voie … Enfin mes collocs, David qui est rentré en Allemagne, Belle que j’ai revu vendredi soir, elle part en janvier mes ces deux-là ont été vraiment importants pour que ce début d’année se passe bien.

Une dernière quinzaine et puis s’en va, place à 2020.

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Décembre

8 Décembre 2019 , Rédigé par Pereg

Il est de ces moments où la météo résume à elle seule ce qui se passe autour de nous. D’une pluie qui n’a de cesse de tomber aux éclaircies clairsemées que nous offre cette fin de journée, on peut dire que le mois de décembre essaye de remettre le temps à l’endroit. Tout est bien sûr relatif car à l’heure où j’écris ces lignes il fait encore 16 degrés dehors, mais en terme de ressenti je pense que l’on peut baisser un peu. Bien sûr ça n’a rien à voir avec la fin d’automne, si froide qui traverse la France, mais pour les libanais c’est déjà beaucoup. Sans oublié qu’ici , l’humidité résiduelle ainsi que la faible isolation des habitations fait que souvent, la température intérieure est plus ou moins la même qu’à l’extérieur… Autrement dit, ça n’est jamais si simple réellement. Alors j’avoue que j’apprécie clairement de pouvoir toujours me balader en t-shirt, je me suis résolu malgré tout à porter des chemises et des polos à manches longues, gros changement en perspective, ou pas.

Plus sérieusement, avec mon k-way éprouvé sous pluie tropicale cet été et un parapluie plus résistant qu’il en a l’air, cette météo ne me gêne en rien, sinon dans simplement dans ma motivation à mettre le nez dehors aujourd’hui. Je devais aller faire un tour à Antoine, peut-être plus tard mais pour l’instant ce n’est plus du tout ma priorité. J’avoue que je voulais d’abord et avant tout me changer les idées récemment et pour ça, je n’ai pas été déçu car j’ai bien fait la girouette. Les journées sont longues et il est temps que la période se finisse.

Les relevés de notes et la période d’évaluation qui lui est jointe est toujours une étape particulière de l’année, mais compte-tenu de la révolution et du retard pris en classe, j’avoue que le sens donné à ce travail est beaucoup plus relatif à présent. L’engagement pris de rendre les livrets en date du 16 décembre étant acté, on suit le processus une fois de plus. On pourrait me dire que je suis un peu négatif sur le sujet mais il n’en est rien, ça reste une partie du travail à accomplir et je m’y consacre. Les appréciations est le truc le plus complexe dans cette brume, car tourner sa phrase de bonne manière est des plus importants, sachant que c’est aussi la trace qui reste dans le livret scolaire de l’élève et que je n’ai pas pour habitude de faire des phrases courtes, comme celle-ci, quelque peu alambiquée n’est-il pas ?

Après la classe, vient le sport, oui car à nouveau, trois fois par semaines, je vais à la salle d’à côté, pour au moins une heure et demie d’efforts. On pourrait me rétorquer que c’est un effort que je n’aurais pas dû sacrifier et surement à raison, mais je me suis résolu à ne plus passer outre cette nécessité, besoin, envie, motivation. Car même si tout n’est pas des plus simple à Beyrouth, faire de l’elliptique, du tapis ou du gainage ne peut que me faire du bien et me vider la tête. Je sais également que ça n’est pas du travail de court terme mais contrairement à l’an dernier, il me reste au moins six mois à faire de cette manière pour profiter m’améliorer, ce qui n’est que possible vu que je pars quand même d’assez loin. Après je n’ai pas encore eu le plaisir de m’y retrouver avec Fehmi comme l’an dernier mais le fait de se motiver à deux n’est pas pour rien dans l’achèvement de ce genre de choses car même si c’est individuel, il y a un esprit d’entraide qui ne peut qu’être un pas de plus vers la réussite. Oui, je peux être assez critique envers moi-même, mais ce qui importe c’est que le démarrage est toujours le plus dur, alors après quatre séances, ce n’est pas encore vraiment la suite, mais cette semaine sera celle de la confirmation. Nécessité ultime de se défouler, et d’en « chier » car oui le vrai plaisir est dans le dépassement, et les paliers sont nombreux.

Après un paragraphe relativement masochiste, je vais me montrer plus positif, ou en tout cas, parler d’une partie indéniable de ma vie ici, les soirées. Oui cette semaine m’a offert un vendredi soir comme je les adore et qui marque un sommet relatif d’une amitié confirmée. En effet, sorti avec le groupe des italiennes, j’ai à nouveau passé une belle soirée au kiosque à coup de Gin et de Reyes, mais le point ultime était la danse, sans laquelle rien ne serait. On est en plus tombé sur un groupe d’alsaciens en marinière, ce que je portais aussi, ce qui a créé un quiproquo assez plaisant, sans oublier les brésiliennes qui passaient par là, il y avait tous les ingrédients pour faire de ce moment une soirée à nulle autre pareille. Samedi piquait un peu plus, surtout en motivation, mais ça n’empêchait rien, et j’ai eu plaisir à aller voir Tarek pour la soirée, même si je suis rentré relativement tôt. Oui tripalium quand tu nous tiens…

Grève du 5 décembre assez massive en France, mais peu ressenti dans notre établissement, c’est fou comme on se sent dans une autre réalité ici, même si tout n’est pas rose non plus des deux côtés. Comment m’arrêter après ce court essai ? en parlant biathlon bien sûr, j’ai adoré voir Martin à nouveau bien dans ses skis et je ne peux m’empêcher de penser qu’il sera à nouveau bien dans ses skis cette année, avec ce quadruplé en suède, les images viennent jusqu’au Liban et je ne peux m’empêcher d’être hypnotisé par ce sport que j’adore regardé. Rendez-vous en Autriche la semaine prochaine.

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Grève, JVS et David

1 Décembre 2019 , Rédigé par Pereg

à vous de lire^^

à vous de lire^^

Dimanche soir, 21h passées, je veux rédiger mon article avant de passer à table et me mettre sous ma couette que je me suis enfin décidé à sortir. Symboliquement je commençais à frissonner un peu au réveil le matin, mais rien de grave, il fait toujours plus de 20 degrés dans ma chambre quoiqu’il se passe donc ça n’est jamais gênant. La semaine qui vient de se terminer à amener pas mal de complexité et d’épaisseur à mon ressenti actuel sur la situation libanaise. Non pas que les choses ont évoluer réellement, car nous avons travaillé normalement, pas de nouvelles coupures mais mardi, la fondation a décidé unilatéralement de baisser les salaires des enseignants libanais de 20%, au motif que les parents n’ont pas payé les frais de scolarité, budget important surtout en période de crise économique.

Ainsi la fondation voulait mettre les parents face à leurs responsabilité, de payer ces frais, et le moyen qu’a trouvé la direction de la fondation mme Bassiri, c’est de baisser les salaires des enseignants, ne souhaitant pas toucher à la trésorerie du lycée. Cet établissement a de particulier que même le directeur administratif et financier, le DAF, n’a pas le pouvoir de gestion, tout est régulé au niveau de la fondation, et donc pour l’équipe de direction française, c’est forcément une situation délicate. Après cette décision, assemblée générale mercredi à 15h après la classe. En tant que français, nous ne pouvons normalement pas faire grève, il y a une nécessité de préavis posé par les syndicats, mais nous sommes allés à l’AG pour soutenir nos collègues libanais. Décision prise, grève pour le lendemain, avec arrêt des rattrapages et de tout ce qui est fait en dehors du temps scolaire. En tant que résident français, même si nous sommes solidaires, on a normalement l’obligation de travailler, ce qui se manifeste par une ouverture des classes en primaire, ce qui n’est pas le cas en secondaire car un prof ou deux ne font pas une journée de travail. Mais ce qui a changé cette fois-ci, contrairement à l’an dernier, mais contrairement à toutes les fois précédentes m’ont dit les collègues, on nous a posé la question : « travaillez-vous demain ?». Avec les collègues résidents du primaire, nous nous sommes donc mis d’accord pour être grévistes, en solidarité avec ce qui se passait pour les libanais, comme une évidence.

Pour moi, c’était symbolique et normal de pouvoir le faire, car une perte sèche de 20% de salaire, c’est énorme, et surtout, le faire mettait la fondation dans l’illégalité. Ainsi, je pourrais retenir que mon premier jour de grève officiel, c’était ce 28 novembre 2019, j’apprécie d’autant plus l’idée que je ne l’ai pas fait pour mes droits. Jeudi après-midi, les représentants du personnels sont allés voir la directrice de la fondation Hariri, et ont obtenus un accord qui leur rendait l’intégralité du salaire, et assurait de ne pas avoir de baisse en décembre. J’étais ravi et soulagé pour mes collègues. Le seul impact réel que ça a eu sur moi, c’est que j’ai eu rattrapage hier matin, samedi. C’était la première fois depuis que j’ai quitté la 6ème que j’avais cours un samedi matin. Je n’étais pas obligé de venir, mais je ne me voyais pas ne pas le faire si mes collègues libanaises le faisaient. Dans ce genre de situations, il faut s’adapter à l’ensemble et ici, l’idée de rattrapages, même pour les PS, semble nécessaire à tous, alors on s’aligne sur la volonté générale. J’avoue avoir profité du weekend pour réellement déconnecté du travail, j’avais aussi bien anticipé de ce côté-là.

C’est à ce titre que je me suis permis de faire une chose presque transgressive, sortir, trois soirs de rang, jeudi, vendredi et samedi. Wahou quelle folie ! Oui bien sûr, je plaisante, mais je me sentais un peu fifou d’oser me promener alors que le lendemain j’ai cours. Qu’importe, ça ne se refuse pas quand on a la possibilité de le faire.

Jeudi soir, je suis allé chez Mustapha, un libanais qui travaille dans l’écologie, pour une soirée de Thanksgiving. Erin ma pote californienne m’avait invité pour cette soirée très américaine dans la thématique, mais bien sûr avec fort peu de ressortissants, et plutôt des internationaux. Pas de dinde, mais de belles tartes, à la citrouille, patate douce ou encore noix de cajou. Un vrai délice pour ces saveurs automnales que je ne connaissais pas. Je me suis d’ailleurs interroger sur la volonté de prolonger au 21ème siècle, une fête qui raconte comment les pèlerins, ont massacré les indiens après avoir bénéficié de leur aide. Je ne sais pas si le massacre des natifs américains est considéré comme tel, mais le reconnaître et expliciter en quoi cette célébration est importante actuellement pourrait peut-être un vrai avancement. Je vois ça d’un œil d’européen, et notre histoire, spécialement à nous français est pleine de massacres en tout genre, mais aucun de ceux-là il me semble, ne donne lieu à un jour férié dans l’année. Ce lien m’amène à une confusion de ressentis envers cet évènement. Après durant la soirée, j’ai profité, notamment d’un camembert bio qui arrivait juste de France, un réel plaisir. Bien sûr à minuit, j’étais au lit, car travail il y a.

Vendredi soir, même combat, comme Cendrillon rentrée du bal, minuit sous les draps. Mais c’était une toute autre soirée, qui m’a assez remué je dois dire. David est rentré en Allemagne. En effet, il était à Tunis pour un séminaire la semaine dernière, et à son retour il a décidé de repartir vers l’Europe pour se prémunir d’une santé déclinante. J’ai eu un pincement au cœur car ça sonnait le glas d’une cohabitation joyeuse et fortement intéressante. Mais le corps a ses raisons que le salaire ignore. C’est important de se préserver, et même s’il lui en coutait de partir, c’était devenir nécessaire. Ainsi donc après un super moment sushis avec mes collègues, j’ai filé à Em Nazih rejoindre David, et Belle qui était rentrée deux jours plus tôt des Pays-Bas, elle ne devait revenir que lundi. Mais grand bien lui a pris car nous avons pu avoir une dernière soirée tous les trois, et vraiment je n’oublierai pas cette colocation avec eux, ce sont les premiers avec qui tout s’est passé naturellement. Non pas de larmes à la séparation mais un pincement au cœur réel. En partant en juin, j’ai perdu mon « trouple » avec Clara et Lucie, fin novembre mon coloc. People always leave, merci Peyton, je ne l’oublie pas ! Après rien de négatif là-dedans et il y a toujours plein de personnes que j’apprécie qui m’entourent ici.

C’est aussi dans cette lignée que samedi soir j’ai rejoint Tommy, Hadi, Charlie et Kate, ça faisait tellement longtemps que je ne les avais pas vu, Charlie, c'était juin. On a pris un verre ensemble et on a filé à une soirée organisée dans un immeuble au nord de Geitawi. Ce genre de soirée, ça me manquait, même si j’ai toujours été actif depuis mon retour en septembre, mais parler en anglais à tous ces internationaux, dont je connaissais pour la plupart au moins le visage, c’était fort sympathique. J’y ai croisé à nouveau Célia, avec qui j’ai passé une bonne partie de la soirée à discuter, mais aussi Max, photographe qui m’a fait faire la photo que vous trouverez ci-dessus. J’ai perdu la notion du temps et l’endormissement fort tard et quelque peu aviné ne m’a pas empêcher de me lever pour aller au basket. Oui je me suis enfin remis au sport proprement, c’est aussi devenu nécessaire avec la bouée qui me serre de ceinture abdominable (le mot en volontaire). Samedi fin de journée à la salle d’abord, puis basket ce matin, j’ai peut-être un peu trop tirer car j’ai eu besoin de me reposer cet après-midi, mais quel plaisir de se dépenser, je n’avais plus pris le temps de le faire depuis septembre, je n’ai qu’une envie, y retourner, ce que je ferai dès demain.

J’ai eu le plaisir aussi en début de soirée d’aller avec Fehmi voir Stampede, le film One Piece qui est sorti au cinéma en France en septembre. Je ne pensais pas qu’il y aurait eu une sortie sur les écrans libanais. Alors quand j’ai appris qu’à partir du 28 novembre il était diffusé ici, j’ai sauté sur l’occasion, de peur de le voir déprogrammer sous peu. Nous étions les seuls dans la salle effectivement. Mais vraiment, pour le fan que je suis, j’en suis sorti ravi, avec plein de paillettes dans les yeux, des rêves de fiction réalisés sur l’écran. One Piece, au même titre que Star Wars ou Harry Potter, est une marque indélébile de ma culture, manga d’abord, mais son univers est magique. Je vous laisse en dessous lire l’article qui résume bien le film et son état d’esprit, je me doute que peu d’entre vous se sont déplacés au cinéma pour voir cet animé.

Le calendrier de l’Aven sur mon bureau me fait de l’œil, je vais plutôt aller m’occuper de mes haricots dans la cuisine et on verra ce qui adviendra pour la suite !

 

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