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XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture

25 Septembre 2022 , Rédigé par Pereg

XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture
XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture
XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture
XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture
XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture
XLVII. Pride, Fish Bone et acupuncture

Dimanche soir, 20h sonnent et je commence à rédiger mon article, sans avoir commencer à manger, pas envie de cuisiner ni de manger beaucoup. Je me suis commandé un petit truc à défaut de m’atteler à autre chose. La journée fut longue et plaisante et j’ai hésité à écrire ce matin mais avec l’évènement de l’après-midi, je ne pouvais le faire avant. Il aurait été impossible de ne pas écrire sur la Pride que j’ai eu le plaisir de faire cet après-midi. Mais ce ne fut pas non plus le seul moment important de ma semaine.

Bien sur à l’école les choses se mettent en place, nous avons validé avec Chloé le projet de correspondance Liban Vietnam autour de l’écologie dans le cadre du projet Adn Carbon 0 junior, la simple idée de pouvoir travailler avec elle est vraiment cool et ce n’est pas rien que de le dire. Je me suis toujours promis d’essayer de le faire dans la mesure du possible, mais il faut aussi des niveaux de classe qui le permettent et ce n’est pas toujours évident.  Donc finalement ce sera une première expérience pour moi. C’est pareil, avec Jean-Luc on a démarré le Kimball, un sport avec une balle immense, et on pense à une classe découverte vers Da Lat. Oui cette année permet d’avoir de jolis projets et il est clair que je me lance pour le meilleur. Rien que le démarrage de l’amicale sportive avec Alain pour nous permettre de profiter de la piscine car le président de l’an passé n’a pas voulu relancer.

En dehors du travail, j’ai eu le plaisir d’aller à l’atelier théâtre mardi soir et ça m’a beaucoup plu. Je ne pensais pas que le travail qui va vers la mémorisation serait aussi corporel mais c’est la méthode Tchekhov, Mickael pas Anton mais quand même. C’est intéressant de voir le travail intérieur et le voyage auquel je me prépare à participer. L’impro avec Santiago, Sophie, Céline et Thomas c’est quelque chose mais ce n’est finalement pas ce à quoi j’aspire donc je retournerai mardi à l’ATH pour confirmer que je me lance dans cette activité pour l’année. Voilà bien ma découverte de l’année, celle vers laquelle je tends, moi-même.

Il est vingt-et-une heures passées et je reprends. Cette semaine m’a permis de faire une nouvelle expérience. Je me suis rendu chez l’acupuncteur. Enfin je m’y suis repris deux fois… mercredi je suis allé chez Mr Tan mais j’avais pris rendez-vous avec Mr Huong. Un aller-retour à Tay Ho pour rien. J’y suis donc revenu le jeudi soir avant d’aller à l’impro. Ainsi, j’ai découvert cette méthode. Mr Tan m’a planté des aiguilles dans les pieds, les genoux et dans les mains également. Un traitement qui pique mais une seule séance ne suffit pas. Il faut donc que j’y retourne et c’est là que je me questionne. Trop cartésien pour me lancer pleinement dans le traitement mais ça vaut surement mieux que de ne rien faire. Voilà un dilemme que je dois résoudre.

Au lieu de travailler jeudi après-midi, au lieu de m’activer à la maison dans mon travail, j’ai dévoré une série de bande-dessinées, les 5 terres. Sur conseil de Flavie. Les cinq livres y sont passés et je n’ai pas eu le temps de faire autre chose. J’ai dû compenser en travaillant samedi matin. Il faudra que j’apprenne à résister à une lecture. De la fantaisie, de quoi continuer à me faire imaginer et rêver. Vendredi soir, j’ai amené Nicolas et Flavie à Hoan Kiem. J’ai eu plaisir à leur faire découvrir le peu que je connais de la ville, cet endroit qui fait battre le cœur de la ville et qui me fait vibrer. On est allé boire un verre au carrefour musical, un petit repas dans un resto aux alentours, une glace pour finir entre deux averses. 

Samedi à 15h, j’ai retrouvé Noémie pour aller voir un tatoueur qu’elle connaissait, Fish Bone. Je lui ai parlé de mon projet. Serpent sur le mollet droit. Sans plus de détails. C’est ainsi que la rencontre a permis de mettre une première ébauche de dessin, le style, la taille. Le serpent est un animal que j’affectionne depuis des années, plus que serpentard, en avoir eu un dans les bras à Bangkok, avoir fait des projets avec mes classes sur cet animal si particulier, je me suis mis à l’apprécier de plus en plus. L’animal était déjà choisi depuis longtemps, restait à voir le motif, et le type vietnamien me paraissait évident, pour signifier là où je vis, ce moment qui est le mien comme mon cèdre de l’autre côté. Date de réalisation, quinze novembre, même si un tatouage, qui plus est reptilien peut-être un hommage particulier.

Dimanche m’a mené vers un évènement coloré. En effet, Caroline nous a envoyé un lien vers la Pride. On ne savait pas qu’une telle manifestation avait lieu ici, mais il était indéniable de faire parti du cortège. Après avoir été dans des évènements LGBTQUIA+ à Varsovie, à Bordeaux et à Beyrouth, une nouvelle occasion fut saisie ce jour à Hanoï. L’Union européenne, participante au projet, de nombreuses ambassades avaient envoyées des délégations et j’ai retrouvé la foule que je croise d’habitude en soirée dans ce cortège bariolé. Je ne sais pas combien de personnes ont défilé, mais je me dis que c’est très occidental comme animation malgré tout, car la moitié de la foule était vraisemblablement étrangère. Que l’évènement ait lieu est en soi déjà une réussite, et on a eu plaisir à défiler avec les copains, car la fierté et la liberté d’être, reste encore pour certains difficile, s’assumer, au Vietnam ou ailleurs n’est pas chose aisée. Je ne corresponds pas pour autant au public visé, homme cisgenre hétérosexuel, je reste dans une normale que la fluidité rejette, mais ça n’empêche pas d’afficher mon soutien comme de nombreuses personnes aujourd’hui. Chacun a sa liberté, d’être, d’aimer, « knock knock, it’s love », le slogan de la journée.  

J’ai mis en fond sonore le prénom car on m’avait parlé d’un détail du film qui m’a fait écouter la prosodie de cette pièce au combien géniale. Je vais me relancer à présenter dans ma lecture de peste et choléra, l’histoire de Yersin me reste encore à découvrir plus que la simple définition du dictionnaire. Mes pensées sont aussi tournée vers l’Iran où les manifestations sont d’une autre ampleur, comme de l’Italie dont le virage politique fera mal à toute l’Europe… Au lit !

le projet

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XLVI. Coucher de soleil, ATH et lectures

18 Septembre 2022 , Rédigé par Pereg

mon coucher de soleil du jour
mon coucher de soleil du jour

mon coucher de soleil du jour

​​​​​​Dimanche soir, il n’est pas encore 18h mais je suis posé dans un café au bord du lac Tay Ho, au lieu de mon spot habituel au sud du lac, j’ai mis une heure à me décider où m’arrêter et ainsi me suis retrouvé à Tay Ho sans avoir l’idée d’y venir initialement. Ce choix finalement me permet d’admirer un coucher de soleil que je n’avais pas pris le temps d’observer depuis longtemps. Non pas que je mène une vie à 100 à l’heure, mais parfois on oublie les choses simples qui font du bien, qui font plaisir.  Posé dans ce café pour la soirée, je pense à la semaine à venir qui sera engageante assurément. Mais surtout à la semaine passée.

Pour la première fois et comme je l’ai souhaité, jeudi soir je me suis rendu à l’ATH, atelier de théâtre d’Hanoï, j’y ai retrouvé Céline du lycée, mais aussi Thomas avec qui j’ai pu jouer au foot le dimanche. Santiago et Sophie seront de la partie aussi à leur retour. Pour ce premier cours, j’ai découvert qu’il y avait une partie physique comme jeu au début, puis est venu le temps des premiers échauffements de voix. Un jeu notamment m’a marqué … il fallait prolonger le « A » des autres et le simple fait d’ouvrir grand la bouche permettait au son de sortir encore plus fort et resonné d’autre plus. Je ne me souviens pas d’avoir autant jouer avec ma voix. En tant qu’enseignant, la modulation fait partie du métier et le ton de notre voix donne aussi souvent la tonalité de la leçon ou des exercices à venir. Il est indéniable qu’une telle pratique m’aidera à faire travailler cet outil si fondamental de mon travail, de faire jouer ce vibrato au fond de ma gorge. Le dernier exercice que l’on a fait tous ensemble, fut de chacun passer individuellement pour rebondir sur les actions que les autres proposaient. C’est là que j’ai vu tout le chemin que j’ai à parcourir, tout cet apprentissage me fera progresser. Pour chaque proposition que l’on me faisait, je partais dans tous les sens alors qu’il faut jouer de simplicité dans ce cadre. L’exercice m’a plu et il sera renouvelé assurément. J’ai envie de me lancer dans une telle activité, d’ailleurs c’est la première des choses que je souhaitais intégrer.

J’ai fait une pause de sport cette semaine, mon genou douloureux ne me permettant pas grand-chose actuellement je vais aller faire de l’acuponcture pour essayer de résorber cette tendinite si délicate. Viendra ensuite le temps d’effectuer des exercices adaptés avec Greg et Nico avant de peut-être reprendre le foot le dimanche car pour l’instant il est clairement mis entre parenthèse. J’aime le sport mais sa pratique est conditionnée à une bonne santé qui me fait défaut actuellement et donc il est nécessaire que je la retrouve. Mon bien-être y est également adjoint. Je ne vis pas que pour le sport, mais j’aime en faire et même si je peux remplir mon quotidien de plein de choses, j’ai besoin de m’entrainer, de me dépenser. L’aller-retour au lycée à pied ne sera jamais suffisant. J’ai pu voir les quart et demi-finale de basket des Français mais la finale ne sera pas mon programme de la nuit. Comme pour le football en semaine, il m’est impossible de le suivre en live et c’est au réveil que je découvre la bonne ou la mauvaise nouvelle. On verra donc demain matin si la France est championne d’Europe ou si encore une fois, les Espagnols auront pris le meilleur sur nos déjà médaillés d’argent à Tokyo l’an passé.

Je n’ai pas pris uniquement mon pc avec moi au café, mais aussi de la lecture… philosophie magazine sur l’œuvre de Tolkien et « Peste et Choléra » de Patrick Deville. Ce dernier raconte l’histoire d’Alexandre Yersin, le bactériologiste dont mon lycée porte le nom. Il n’est que trop peu célère en France car même si son œuvre est colossale, presque autant qu’a pu l’être Pasteur, sa personnalité et son histoire sont beaucoup moins reluisantes, il était notamment pédophile. Quelle drôle d’idée d’ailleurs que de nommer une école d’après un tel personnage, le livre sur sa vie n’en parle pas, mais quel médecin remarquable indéniablement. Après avoir fini Okko une BD sur le Japon médiéval, j’ai eu le plaisir d’emprunter au lycée ce magazine comme j’avais pu lire sur Star Wars et la fondation d’autres mythes. Ce retour en terre du milieu alors que je me plais à découvrir la série qui nous amène à Numenor, c’est un sourire assuré. La fantaisie a toujours été un dommage de lecture cher à mon cœur et je ne doute pas que ça continuera. Lovecraft, Boule, Herbert, Martin, Rowling, ces mondes sont miens. J’ai un guépard qui m’attend dans un contexte plus historique mais pour se faire, il va me falloir finir quelques centaines de pages avant de retourner voir la Sicile et Garibaldi.

Le temps se prend, le temps se perd, mais j’ai plaisir à souffler de cette manière le weekend. J’ai joué tout l’après-midi hier avec Joe, Lane et Louis à Nemesis. Ma mort leur a permis de finir en vainqueurs. Un jeu intéressant mais on y a passé plus de cinq heures entre les explications et le jeu lui-même. Jeu en mode expert, avec ces gars, ça le fait ! Posé dans un café avec un jus de mangue, le sober september continue de bonne manière et le plus dur est fait. Nouvelle semaine, nouveau challenge !

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I. Fête de la mi- automne, rentrée et accident de moto

11 Septembre 2022 , Rédigé par Pereg

Dimanche soir, je n’ai pas encore commencé à manger mais je n’ai pas tellement faim pour l’instant. Je suis plutôt plongé dans mes pensées et elles sont assez positives… Mais bon je commencerai par expliquer mon titre. En effet, dimanche dernier, très vite après l’écriture de mon article précédent j’ai pris la moto pour aller manger à Tay Ho avec Katie. Sur le pont, une moto m’a tapé la roue arrière et je suis tombé sur le côté droit. J’ai eu un peu mal à la cuisse mais ce n’était que le choc finalement… celui de mon téléphone sur ma cuisse. L’écran n’a pas cassé mais il est à présent courbé. Plus de peur que de mal mais surtout de la frustration d’un accident que je n’ai pas provoqué, mais surtout que je n’ai pas pu éviter. Depuis, j’ai fait réparer les rétroviseurs, brisés par le choc, la douleur à la cuisse est passée et j’ai racheté un IPhone SE22, c’est bouclé. Cependant, la sensation que la conduite est moins facile que l’an passé, plus dense et plus délicate me reste indéniablement. Qu’importe, je m’adapterai à cette nouvelle situation.

Fatigué ce soir car je suis allé jouer au foot comme je faisais souvent le dimanche après-midi l’an passé. J’ai marqué deux buts, dont un second plutôt pas mal mais on s’est surtout fait ramasser par les jeunes. Physiquement je suis une ruine, et comme toute mon équipe ou presque était dans le même état, ce n’est pas facile de courir contre des adolescents qui ne manquent pas d’énergie, j’ai vraiment des progrès pour me remettre en forme et ça va piquer. Le mois de septembre est rendu à son 1/3 et d’alcool toujours pas comme prévu. C’est un bienfait mineur qui ne gâche en rien mes sorties de la semaine.

La rentrée des élèves a eu lieu lundi matin. 25 élèves dans ma classe pour un premier jour, voilà qui ne m’était plus arrivé depuis trois ans. Au Liban en 2019, avec le changement un peu chaotique d’établissement mais on l’avait fait. En 2020 et 2021, tout en distanciel à Beyrouth comme à Hanoï alors je me dis que la régularité, je l’ai vraiment oublié. C’est en revanche cette conviction intime qui me motive, celle de la volonté positive d’aller de l’avant et de pouvoir travailler sereinement, de se projeter vers une année normale. Cette conviction est bien la mienne actuellement et me parait forcément engageante dans mon travail au quotidien. L’autre aspect qui me motive est bien sûr la projection vers les congés à venir. Oui je sais, je sors à peine de vacances que je pense aux suivantes mais c’est aussi ce qui me fait avancer et me pousse vers la suite. Il est probable que j’aille découvrir le pays d’à côté avec deux collègues, les réservations se feront sous peu !

Depuis mon retour à Hanoï, j’ai le plaisir de rejoindre Greg et Nico sur leurs entrainements. Je prends toujours cher mais pour retrouver une condition physique, c’est le bon chemin. Un genou toujours douloureux a pu être vérifié à l’hôpital et j’ai validé avec un spécialiste le fait que mon accident de moto de l’an passé à Beyrouth me laisse une trace indéniable. Les discussions que j’ai pu avoir avec Justine, la femme de Greg m’ont aussi confirmé mes projections à N+1 mais j’y reviendrai une autre fois. Pour l’heure, il me tarde de découvrir l’improvisation jeudi soir, et le théâtre sous peu pour savoir dans quelle activité artistique je m’engage cette année. J’aime le sport, beaucoup, mais j’ai la chance d’avoir du temps que je souhaite aussi valoriser de cette manière et me sortir de ma zone de confort, apprendre de nouvelles choses. Je ne suis pas un artiste, mais j’aime l’art alors me lancer dans une nouvelle forme d’expression me permettra peut-être aussi d’enrichir ma manière d’écrire ? 

Cette semaine, mais en particulier ce weekend, a eu lieu le festival de la mi-automne. L’an passé, confiné dans ma rue, rien ne s’était passé. Mais cette année, la ville d’Hanoï, au travers de ses entreprises et ses commerces ont vu les choses en grand. La pleine lune est symbole de vie, c’est une fête magique pour les enfants, un peu comme l’Eid ou la Saint-Nicolas je trouve. Après avoir vu la petite scène près du marché du quartier, hier je suis allé me balader en centre-ville avec Clément et nous en avons pris plein les yeux, plein de couleurs, de chansons, de vie. Je peux le redire encore une fois ici, mais le lac Hoan Kiem le dimanche, est bien le poumon de la ville, l’endroit où toute la population se balade et se retrouve, c’est là que bat le cœur de la ville.

On a poursuivi la soirée autour de belles discussions avec pour moi la découverte d’un mathématicien dont j’ignorais encore l’existence, Alexandre Grothendieck. A mon retour après Cendrillon, j’ai vu la fin du match du Barça stoppé par l’arbitre pour un malaise dans les tribunes. Ma semaine a été aussi riche en sport regardé. Caroline Garcia deux fois au petit déjeuner, Les résumés des matchs européens de la même manière avec les images d’une Beaujoire en feu comme rarement j’ai eu le plaisir de la voir. 20 ans sans réelle coupe d’Europe et un retour réussi, il s’agit de confirmer pour les matchs à venir mais le pied de découvrir un joli résumé au réveil.

Je suis dans mon appartement, pour l’instant je n’ai pas déménagé car finalement la facilité de déplacement vers l’école est ce qui prime, même si je n’exclue pas de changer d’avis d’ici une ou deux semaines. Comme je l’ai dit à Chloé ce midi, je me sens vraiment chez moi à Hanoï et je n’imaginais pas que cette sensation allait me revenir aussi aisément. Les choses se mettent en place petit à petit et bientôt je reprendrai le vietnamien aussi ! J’ai eu beaucoup de pensées libanaises récemment mais j’ai vraiment passé un nouveau cap ici, dans ce nouveau monde qui est le mien, et qui n’est plus déjà si inconnu que ça finalement. Ma machine vient de finir, j’y cours !

Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...
Samedi soir à Hanoï ...

Samedi soir à Hanoï ...

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XLIV. Retour au Vietnam

4 Septembre 2022 , Rédigé par Pereg

résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris
résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris
résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris
résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris
résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris
résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris

résumé visuel de l'été - Stromboli - Saint Malo - Chaussée des Géants - Lanh Bioue - Motocultor- Paris

​​​​​​Voilà une semaine que je suis de retour à Ha Noï, arrivé le 28 à 7h du matin. Dans l’avion avec moi, il y avait aussi des amis, des collègues, et quelques élèves. L’été est terminé et cette semaine de retour à mon quotidien était une vraie nécessité. L’été fut grand et intense.

Mon ultime colonie en Sicile a été fort éprouvante. Bagages perdus, Covid, panne moteur, insolation et aux joies du quotidien nous sont tombés dessus, mais bon an mal an les choses se sont faites. Quatorze jours de rush avant de profiter pleinement sur les cinq derniers, il y a de ces moments qui font plaisir et ainsi déjà clore cette expédition fut une réelle satisfaction. Pour une dernière, elle sera assurément marquante. Jason m’a offert depuis le Guépard de Tomasi di Lampedusa, ce sera assurément une lecture importante de mon année à venir. Pour l’heure je finis le HP5 en anglais. J’ai bouclé ma collection des sept Serpentard à la maison.

Après cette île italienne, l’été a été consacré à la famille. Tout d’abord l’organisation des 40 ans de mariage des parents à Saint-Malo. La surprise a tenu jusqu’au bout et c’est là le plus important. Un crêpier est venu, et la journée s’est bien passée. Tous avaient répondu présents, il ne manquait que les voisins et mon parrain absent pour Covid. Il n’en fallait pas plus pour profiter. J’ai eu le plaisir ensuite d’enchainer avec Alex, direction l‘Irlande du nord avec un passage par Dublin à l’aller et au retour. Une nouvelle île pour une nouvelle destination et de nouveaux paysages. J’y ai vraiment découvert un endroit britannique, pas irlandais. De Derry à Belfast, en passant par Bushmills et la chaussée des géants, ce fut une jolie découverte. Bien sûr la Guiness a coulé à flots. La prochaine fois que j’irai sur l’île verte, il est probable que ce soit vers le sud.

Au retour, une soirée à Héric avec une troupe italienne, une soirée à Lorient pour l’interceltique, puis une ultime soirée à Lesconil avec les frangins, sans oublier le paddle géant que l’on a testé à 6. Une balade sur l’Odet, une soirée avec ma filleule et un weekend à Briec. Je n’ai fait qu’enchaîner. Sur le retour, Quimper pour voir Nolwenn et Alba, Brendan à Hennebont et Lucie et John à Carnac. Je ne faisais que profiter avec des gens que j’apprécie et pour certains que je n’avais plus croisé depuis des années. Une ultime journée vannetaise avec Alex avant son départ et les fêtes d’Arvor pour Ferragusto. C’est à ce moment-là que l’émotion je crois a été la plus forte et l’éloignement le plus délicat. Mais c’est aussi le jeu. Vannes c’est bien mon chez-moi. Au lendemain à Nantes, déjeuner avec Laure qui devenait tata, puis des retrouvailles avec Agata et Elsa que je n’avais plus vues depuis 2017. Ma famille polonaise, Agata égale a elle-même et Elsa devenue presque adulte à présent.

J’ai choisi pour mon dernier weekend breton de faire le motocultor et ainsi, dès le mercredi je suis allé à Kerven en passant prendre le café à Guiscaër. Melen était ravi de la surprise. On a passé un jeudi au calme et ce premier festival pour lui, orientation très rock pour ce jeudi, ce fut des plus ravissants. Je pensais que j’allais continuer tout seul mais j’ai eu le plaisir de retrouver mon poulet sur place, venu d’Agen pour trois jours. Le vendredi soir fut donc passé avec lui, avec comme point d’orgue le concert de Powerwolf, exceptionnel comme rarement j’ai eu le plaisir d’en vivre. Un samedi plus calme mais plutôt réussi également m’a permis de croiser Marie, seize ans après la terminale. Facebook n’existait pas à l’époque et le contact a été renoué durant le confinement en 2020. 

Un aller-retour de 48h à Saint-Malo pour récupérer ma valise et des affaires, voir Brigitte, Christelle et la famille Simon. Un arrêt à Hédé pour rencontrer les jumeaux de Charlène et de tester le marteau-piqueur. Rdvs médicaux pour se lancer avant le départ de Vannes et les derniers achats pour remplir la valise. Une bouteille de Calva, des rillettes de chez Julien et un T-shirt de la ferme, ma marinière mélinarion et des sandales, j’étais prêt à partir. Le passage parisien chez Régis et Laura était une nécessité également. Une transition moins brutale, qui a permis en bonus, de retourner voir le Louvre et ses merveilles. D’une petite exposition sur Byblos à ma statue préférée, la victoire se tenant en haut son escalier.

Samedi 27, j’étais prêt.

Que puis-je dire de cette première semaine Hanoïenne… J’ai commencé tout doucement à me réhabituer à cette chaleur humide, à suer à longueur de journée, à conduire à nouveau avec grand plaisir ma petite pétrolette, à ne plus comprendre un seul mot de la langue locale, à manger à Bun Cha, un Cha ca, ou végétarien, à m’entrainer avec Greg et Nicolas et prendre cher, à démarrer mon travail de l’année sans avoir une super motivation pour y parvenir, à retrouver le calme de mon appartement de Long Bien et apprécié y être. Hormis un petit problème de téléphone vite résolu, les choses se sont passés de belle manière et mon mois de septembre sans alcool démarre de la meilleure des manières. Après les folies de l’été, j’ai trouvé cette idée nécessaire, et même si au Bia Hoi vendredi soir, ou au bar avec de la musique hier soir, ça n’était pas terrible, j’ai besoin de me le prouver pour avancer de la meilleure des manières.

Mon été pourrait ressembler à une longue liste de personnes vues, je n’ai pas cité la moitié, de lieux découverts, de nourriture engloutie, mais ce fut surtout une belle pause dans mon travail ici, une pause vitale dont le besoin s’était fait sentir dès le mois de février. L’année scolaire démarre demain par la pré-rentrée et mardi les élèves seront en classe avec nous. Oui, enfin une rentrée normale. Je ne sais pas encore comment je vais gérer tout ça, mais j’ai hâte de découvrir mes nouveaux élèves et comment va se passer ce début d’année. Malgré un genou avec une légère tension, j’irai courir après un ballon cet après-midi, on prend les mêmes et on recommence.

Ha Noï saison 2, on y est !

Hanoï Hanoï Hanoï
Hanoï Hanoï Hanoï
Hanoï Hanoï Hanoï
Hanoï Hanoï Hanoï

Hanoï Hanoï Hanoï

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