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LXXXIX. Hercule Poirot, Musique et Kessel

24 Septembre 2023 , Rédigé par Pereg

​​​​​​Dimanche soir, retour du match de foot, on était seulement dix, on a couru plus et physiquement d’ailleurs je suis plutôt content, toujours un peu limite, j’ai pu donner un peu plus clairement que la semaine passée, il faut que je continue sur cette voie. L’entrainement de mardi au lycée m’a confirmé la volonté de bien faire. Je n’étais pas autant en PLS à la fin que la semaine passée, pas d’envie de vomir à la fin. Juste un gros mal de tête mais j’ai pu finir mes séries de squats à 51kg sans trop de dommages et j’en suis assez fier. La volonté c’est bien, l’entrainement c’est mieux. En revanche, je n’ai pas pris le temps d’aller grimper. J’ai fini trop tard jeudi soir pour y aller, vendredi soir comme samedi j’ai fait autre chose. Aujourd’hui j’étais sur le terrain de foot. Résultat toujours pas d’escalade depuis la rentrée. Je ne désespère pas de m’y remettre mais forcément l’emploi du temps ne permet pas tout et je me dis qu’à un moment j’arriverai à tout y faire rentrer. Mais déjà, musculation le mardi, match du dimanche, il reste de la place pour de la natation au lycée, de l’escalade ça serait cool et j’espère s’il reste quelque chose, du gaélique !

Le sport je ne le vis pas qu’en le faisant, mais en le suivant aussi, alors forcément la blessure de Dupont, apprise au réveil vendredi matin a piqué, je me demande vraiment jusqu’où on va aller dans cette coupe du monde. Le titre nous tendait les bras il y a un mois, et peu à peu, cette certitude s’étiole, mais je ne désespère pas. Nantes a redressé la barre en ligue 1, deux victoires consécutives, ça fait du bien de se remettre dans le bon sens. Au niveau UEFA, les clubs français n’ont pas fait une mauvaise première journée mais c’est dans la durée que l’on verra si cela donne quelque chose ou pas. L’Irlande a battu l’Afrique du Sud hier soir, dans un match que je pensais voir mais dont j’ai seulement suivi le résultat à la radio. J’avais mieux à faire, me déhancher en musique.

Cette semaine était tournée sous le signe de la musique en générale. Déjà que j’ai découvert quelques morceaux sympas dont le Beautiful Day de Trinix, qui me reste en tête. Mais pas seulement. Dîner annulé à cause de la dingue de Nico et Noémie vendredi soir, je suis venu au lycée écouter un récital classique d’un pianiste français. C’était sympa mais sans plus, sa manière de frapper ses touches, trop en mode majeur, et surtout il descendait trop dans les graves dans ses envolées. Le violoniste local en revanche a apporté une touche assez sensible et je dois dire que son pizzicato était d’une douceur appréciable pour son poème de printemps. Samedi en écoutant Zaho de Sagazan, j’étais assez transporté encore.

Le must fut la soirée de samedi, après un petit repas libanais avec Clément, Santi et Phillipe (un ami de Clément), on a filé à Dong Chi où Sarah et Sandy étaient déjà présentes. Elles sont vraiment sympas les filles. Un petit pichet et on filait au Mirage avec l’arrivée de Mathilde et Emilie. Stéphane et Lori nous y attendaient. Un peu de musique techno, moins mon délire mais j’ai réussi à me mettre un peu dans l’ambiance, c’était ce qu’il fallait, en tout cas pour Sandy qui adore ce genre, mais visiblement pas assez boum-boum pour elle. On a filé avec Nabil à la Habanera. L’ambiance latino c’est autre chose, et j’avoue que je m’y retrouvé plus. Là, après quelques danses, il m’a semblé bon de rentrer même si j’avoue que plus en forme j’aurais attendu un peu les filles qui elles sont rentrées, plus tard et à pied puis taxi, respect.

Ted Lasso m’attend pour m’ouvrir à la joie et au bonheur comme lui seul peut le faire. Manu m’avait parlé de cette série et elle fait vraiment plaisir. Mais de mon côté, mardi je suis allé au cinéma voir le dernier Hercule Poirot. Jason m’en avait parlé et j’ai donc vérifié qu’il passait bien ici. A haunting in Venice. J’aurais dû lire quelques critiques, ou avis… Devant les premières images, j’ai compris qu’il ne serait pas comme les précédents, plus noir, plus lugubre, pas policier. Il n’était pas sans me rappeler The Shinning. Je ne m’attendais pas à ça honnêtement. Je n’ai pas été trop déçu, je dirai même que je l’ai apprécié mais voilà, il n’en reste pas moins qu’il a un certain côté film d’horreur dont je me serai clairement bien passé !

Enfin ce soir, s’il me reste du temps ou si je préfère lâcher les écrans, je partirai dans la savane rejoindre Patricia et un certain Lion. Lundi matin, en écoutant Charline et consorts, ils ont parlé du Lion de Joseph Kessel. Je ne connaissais pas le livre, mais ils m’ont clairement donné envie de le lire. J’ai démarré et j’avoue que j’ai envie de le finir rapidement. C’est un livre adressé plutôt à un jeune public, mais ce voyage dans ce continent que je ne connais toujours pas n’est pas pour me déplaire au contraire. Alors ce soir, que ce soit sur les pelouses de premier league, ou avec une jeune fille au milieu de l’Afrique, je serai dans un monde que je ne connais pas. Le boulot attendra demain et la semaine s’annonce chargée. Demain je vois les parents, alors il y a de quoi faire. L’amicale aussi, mais ça j’y reviendrai une prochaine fois.

Je clôturerai sur une pensée particulière. J’ai donné l’adresse de ce blog à une collègue et amie cette semaine. Sa réaction m’a interpellé. Pour elle, j’y racontais tout. D’un certain côté, je ne peux lui donner tort car on y trouve trace de mon quotidien, de celui que je vis, ça me permet d’ailleurs de mettre de l’ordre dans pas mal de mes pensées. Ce qui est marrant pour moi, c’est que je n’y raconte rien de personnel, ou plutôt rien que j’y cache. La notion de jardin est relative à tout un chacun. Cet espace, je l’utilise comme un lien, un biais pour donner des nouvelles à celles et ceux qui en souhaitent, et ma limite à toujours été la même, ce que je partage avec mes parents, rien de plus, rien de moins. Pour moi, ce qui est le perso, est ce qui n’est pas écrit, mais que parfois, on peut lire entre les lignes…

LXXXIX. Hercule Poirot, Musique et Kessel
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LXXXVIII. Reprise du sport, DU et nouveau compagnon

17 Septembre 2023 , Rédigé par Pereg

carte étudiante !

carte étudiante !

Dimanche soir, Lorient fait face à Monaco et l’heure de manger arrive. Cependant avant de me poser officiellement pour la soirée, je voulais prendre le temps d’écrire pour ensuite, me poser tout simplement. Film, série ou que sais-je encore, je serai au calme dans mon lit ce soir. La pluie passe et repart au bout de dix minutes, après un gros tonnerre, quelques éclairs et une pluie diluvienne. Septembre à Hanoï, c’est toujours une météo particulière. Ça ne m’a rien empêché de faire du tout, à commencer par aller au travail. C’était jeudi, la cape de pluie et plus encore était un minimum pour aller travailler. Ça peut paraître anecdotique, mais la cape de pluie, comme les chaussures trempées, c’est un minimum quand la pluie tombe drue dès 7h du matin et qu’on ne peut plus attendre pour aller bosser. Deux épaisseurs et des rechanges, de quoi assurer la journée en étant au sec et c’était le principal. C’est pourquoi dans la classe, je laisse toujours un pantalon et une chemise de rechange. On ne sait jamais.

La semaine à l’école s’est plutôt bien déroulé, les évaluations nationales passées en début de semaine, corrigées et rentrées dans le tableau jeudi, je n’ai plus à y penser mais j’y ai clairement passé tout une soirée à faire 0 ou 1 si l’exercice est correct. Les six heures que l’on récupère en fin d’année pour les avoir rempli c’est vraiment un minimum. Au moins, c’est derrière moi. Je commence à mieux connaître ma nouvelle classe, deux élèves absents dont un dont que je ne reverrai qu’en novembre. Mais les autres s’approprient doucement mes méthodes, mon organisation et la manière de faire en classe. La routine de classe est autant une sécurité affective pour eux qu’une nécessité d’organisation pour moi. Ils vont savoir comment les choses vont se passer chaque jour, au tableau à gauche, il y aura ce qui va être fait, mes corrections, mes cahiers, tout ça prend un peu de temps à organiser. On s’est fait une réunion avec les collègues lundi et il y a de quoi discuter. Notamment Sarah qui est chez Caroline, une française que l’on accueille alors qu’elle ne parle ni français ni anglais, une panacée…

Le principal sur un plan personnel cette semaine fut la reprise du sport. Tout d’abord mardi, Greg et Nico nous ont concocté une petite reprise d’une manière assez intense. Full-body pourrait-on dire. Je n’ai pas de physique, j’ai donc pris cher… Cinq exercices, développer coucher, squat, nageur, crunch ballon et soulever de terre, cinq séries de dix de chaque. J’ai eu du mal, surtout avec les squats, même s’ils n’étaient qu’à 45 kgs, trop intense. A la fin, fièvre, tête qui tourne et envie de vomir. C’est là que je me dis, que mon corps peut subir, mais surtout que le mental peut suivre. Je fais aussi du hit à la maison sur les conseils de Manu avec son app. Moins régulier qu’il ne l’a fait surement mais j’ai eu besoin de m’y lancer. Deux jours de récupération et j’y étais de nouveau. Cet après-midi, j’ai repris la direction du lycée pour le match du dimanche. C’est là que j’ai bien senti combien j’étais court en cardio. Il me faut aussi travailler cet aspect-là. J’ai clairement une nécessité absolue mais ça va venir. Je ne suis pas pressé mais d’ici la Toussaint je pense que je serai de nouveau sur pied de bonne manière. Mardi muscu, dimanche foot, entre les deux de l’escalade et peut être du gaélique, il faudra voir dans quelle mesure c’est possible.

Ma priorité n’est pas là, c’est mon DU, et je l’ai démarré hier. Après une inscription à l’université validée récemment car ma carte étudiante, oui j’en ai une, est arrivée chez mes parents. Le CNED a validé mon inscription jeudi, et donc samedi après-midi j’ai pris le temps de me pencher sur mes premiers cours, sur mon organisation possible et comment j’allais démarrer les cours. Je ne suis pas le seul, Fanny fait aussi un DU. Nico est en seconde année de master et David a validé le sien en juin, il y a toujours de quoi progresser. Cette ligne sur le CV sera importante, mais pour l’heure, c’est aussi voir dans quel état je vais être pour travailler ces cours à distance. Lundi soir et mercredi après-midi, ce sera ma manière de démarrer jusqu’aux premiers congés, voir où j’en serai.

Le travail et les études c’est bien, mais la vie ce n’est pas que ça. Cette semaine, j’ai eu le plaisir de recevoir Santiago à Long Bien pour une soirée tranquille à discuter tous les deux. Entre Bahn Cuon et Mario Kart on était bien. J’ai eu le plaisir de diner vietnamien avec certaines de mes anciennes élèves et leurs parents. Toujours un plaisir de discuter ainsi tous ensemble. Samedi matin, j’ai récupéré mon nouveau compagnon, un vélo enfin à ma taille grâce à Katie. C’est son vélo de l’an passé et on a réussi à se mettre d’accord sur le prix, c’était le plus important, je vois déjà la différence. L’ancien a été promis à Clément qui le récupèrera dans deux semaines en revenant du terrain. Samedi soir, j’ai retrouvé Vincent à Kali, mais en étant là-bas, ce n'est pas lui que j’ai croisé en premier, mais Sophie, Hélène, Céline, Marion. On aurait dit une soirée française finalement dans ce restaurant de Tay Ho. C’est vraiment la même chaque année, c’est fou d’ailleurs de retrouver les mêmes visages, comme l’an passé, tu reconnais cinquante personnes dans la soirée. C’est là que j’ai retrouvé les filles, Stéphane, Mathilde et Sophie, tout comme Sandy et Nabil. Mes collègues s’y étaient donné rendez-vous. Après avoir bien discuté avec Vincent et les VIE français bien sympathiques. Je suis allé voir mes collègues et on a prolongé à la Habanera pour une heure de plus. J’ai été impressionné par Mathilde, on sent bien que ses années en Amérique du Sud l’ont influencé musicalement parlant. Au retour, j’ai eu le plaisir d’avoir Caroline au téléphone.

La famille ne fut pas en reste ce weekend non plus, Alexandre vendredi soir, les parents samedi et j’essayerai les trèfles tout à l’heure pour quelques nouvelles, il me semble qu’ils ont pu aller à la coupe du monde. Je commence à bailler alors qu’il n’est pas 20h mais tout s’est bien passé ces derniers jours. Le rythme est à prendre. Tout n’est pas encore installé, je veux aussi reprendre le vietnamien et trouver quelqu’un pour m’accompagner d’un point de vue diététique. Je retournerai au cinéma sur les conseils de Jason, un nouvel Hercule Poirot m’attend. Nouvelle semaine, nouvelle idée, et surtout motivation !

nouveau vélo !

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LXXXVII. Rentrée, coupe du monde et Joe Biden

12 Septembre 2023 , Rédigé par Pereg

J'ai enfin réussi à poster cet article, depuis dimanche, ça ne fonctionnait pas!

​​​​​​Finalement j’ai pris plus de temps pour démarrer cet article que j’imaginais. Je me demandais si j’allais commencer ce matin, et il est 22h passées. C’est facile en soi de me concentrer, mais il me faut aussi penser à la suite, car mine de rien, j’ai bien profité du weekend et demain une semaine assez intense démarre.

Rentré le premier septembre de Sumatra, dès le lendemain je suis arrivé à l’école. Doucement et calmement j’ai pris mes marques dans cette classe qui était déjà la mienne, mais la remise en ordre est toujours nécessaire et intéressante. Déballé ma commande de classe, organisé les livres de la BCD, remettre mes stylos en ordre sur le bureau. Cette remise en ordre physique de la classe était une première étape nécessaire pour moi. J’en ai ressenti le besoin directement car bien se retrouver dans cet environnement familier, tout en le réadapter avec ce nouveau groupe. Après cette organisation nouvellement ordonnée, j’ai commencé à retravailler mes idées pour cette classe, quels projets à venir, quelle organisation de travail etc. J’ai remis l’église au milieu du village, en reprenant mon travail comme il fallait, j’avais fait de belles vacances en me disant que je reviendrai au taquet au retour. C’est à peu près le cas. Les premiers jours ont amené des balbutiements intéressants, d’abord à la pré-rentrée avec les collègues de l’amicale où l’on a lancé la machine pour l’année. Je n’ai pas fait grand-chose mais j’ai imposé une prise de parole nécessaire pour nous présenter. Tandis que les collègues sont en train de gérer la journée des nouveaux arrivants, j’ai réussi à faire signer la convention rapidement.  Dès demain, nous pouvons démarrer nos activités et symboliquement pour moi, c’était important de lancer les choses. Je me l’étais promis au nom de l’amicale. Nos rapports avec la direction vont aussi dans ce sens, que les choses soient aisées pour les personnels, qu’importe qui ils sont. 

Après l’aspect adulte, est arrivé mercredi matin les élèves, les partenaires privilégiés de cette année qui démarre. Je me posais la question si j’allais avoir la fille d’une copine, elle est chez Mathilde, tout comme le frère d’Eugena. Mais la connexion coréenne se poursuit avec Yuan et Jaea, il en est de même avec l’Australie grâce à Maya. C’est d’ailleurs assez rigolo de voir que le père de Maya a pris la suite du père de Franklin qui était chez moi il y a deux ans. Le monde est vraiment petit. J’ai pour la première fois depuis fort longtemps une petite bretonne, Tahina, finistérienne d’origine mais qui le revendique de belle manière c’est assez touchant à voir d’ailleurs. J’ai aussi le fils d’Hahn, une collègue d’anglais que j’apprécie. Globalement, ils ont l’air assez mignons, de vrais pitchounes de 8/9 ans. 26 comme l’an passé, deux gauchères, et pour clore cette présentation, je dirai que j’ai juste hâte de les découvrir plus. Mes élèves de l’an passé ont été super dans la cour de récré quand je les ai croisé, May Thi et Thanh An avec ce sourire, le Thi, Lily et ThaoV Vy ensemble aussi, j’avais vraiment une sacrée cohorte. Louisa m’a offert mes premières pommes de l’année, je n’en avais encore rien dit, mais ils le savent tous ou presque. C’est un moyen très simple de me faire plaisir en tout cas et il est sincère.

Vendredi soir, alors que la classe était terminée et le weekend entamé, j’ai organisé une petite soirée à la maison pour les collègues. On a démarré calmement, on s’est amusé doucement et ils sont tous validés la vue de mon balcon, ça rend encore mieux en fin de journée mais même de nuit, l’endroit fut apprécié. Santiago a traversé le pont et c’est joint à nous également, il m’a dit que j’avais été un peu musclé dans mes câlins, on en a rigolé depuis. Le temps est passé vite et à 1h du matin, on a pris la direction de la Bodega. J’avais hésité à aller au République mais je pense que le choix était bon. Dans une communauté française proche au lycée indéniablement, Gilles et Jérémy en tête. Une marseillaise vibrante et une ambiance qu’il nous fallait. L’intensité du match fut à la hauteur de l’évènement et la dramaturgie avec cette victoire dessinée en fin de rencontre, oui c’était la meilleure chose pour entamer cette coupe du monde. C’est un moment particulier et j’aurais aimé le faire encore plus de France mais il y a des choix que l’on fait. Je ne sais combien de matchs je vais regarder, mais l’Ecosse et l’Afrique du Sud combattent actuellement et j’ai l’écran ouvert évidemment. Je ne me lèverai pas la nuit dans la semaine, mais je ne dis pas que je vais prolonger mes soirées de belles mesures pour suivre les rencontres tardives, enfin d’ici.

La rentrée amène vers des évaluations de mes élèves, une coupe du monde de rugby qui marque le quotidien, et dans l’actualité locale, Old Joe est arrivé à Hanoï et je ne sais pas si j’irai tenter de le voir, mais il semble que le fourmillement de la ville est un brin différent, d’une odeur américaine si particulière, à Truch Bach notamment, ils ont pris des mesures. La seule qu’il me reste, est la nuit qui s’ouvre devant moi !

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LXXXVI Sumatra, Terre nature

3 Septembre 2023 , Rédigé par Pereg

LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature

Je pourrais reprendre directement à la ligne suivante de mon article précédent, j’enchaine l’écriture et pourtant je les dissocie. En effet après un été français à voir des amis et la famille, j’ai pris un temps pour moi en me rendant à Sumatra, une île de l’Indonésie. Je voulais m’isoler un peu quelque part. Ce fut une expérience très particulière et surtout géniale. Il est clair que j’ai vécu une dizaine de jours au combien particulière et il me fallait ça avant de revenir au boulot à Hanoï. Il est fou de passer de l’un à l’autre mais c’était pour le meilleur. J’ai préparé mon sac à dos tranquillement avant d’aller à Truch Bach voir Caroline et Santiago que j’avais déjà croisé le matin à l’aéroport. On ne s’est pas organisé mais on aurait pu prendre un taxi ensemble. Qu’importe, après de jolies discussions du soir, j’étais prêt à partir.

Arrivé tôt à l’aéroport, j’ai emmené Hadès et Perséphone que j’ai dévoré en moins de trois jours. Je me suis laissé porter par ce récit un peu sulfureux mais surtout bien raconté, il est facile de plonger ainsi dans un roman, entre les heures d’avion et les heures d’attente. Je n’avais pris que mon téléphone et ma liseuse. Pas de Switch ni d’ordi, pour les déplacements, je peux dire que c’était la meilleure des idées. Je suis donc arrivé à Médan, la troisième ville du pays, la plus grande de l’île, deux millions d’habitants, et un retour dans un pays musulman pour moi après le Liban. Je ne me suis pas retrouvé à Hamra, mais dans une atmosphère assez semblable qui me faisait plaisir de retrouver. Une première soirée sans carte sim, sans argent et avec un repas offert avec une famille rencontrée dans le premier restaurant venu.

La première journée fut donc organisationnelle à trouver de quoi retirer de l’argent, ce qui fut fait rapidement. De trouver un transport pour Bukit Lawang pour le lendemain, merci les néerlandaises de l’hôtel, et une carte SIM dans un magasin particulier. De ce point de vue, il y avait des particularités à gérer car une déclaration aux autorités s’imposait, beaucoup plus simple de demander à quelqu’un de le faire que de m’occuper de cela. Au fur et à mesure de la journée, j’ai pu découvrir la mosquée de la ville, en rencontrant en bonus d’Iman qui parlait un bel anglais. Le temple bouddhiste chinois car leur diaspora était importante depuis plus d’un siècle ici. C’est une ville où les gens sont charmants et chaleureux. Les vietnamiens sont courtois, les indonésiens sont adorables. Par contre, pour la vie nocturne et l’alcool, on repassera, mais ce n’était pas l’objectif.

Le lendemain la voiture est venue me chercher à 8h, et je me suis réveillé cinq minutes avant. Un peu ricrac je peux le dire. J’ai d’ailleurs oublié un short que je suis venu chercher à mon retour dans la ville. On a mis cinq bonnes heures pour arriver à Bukit Lawang, petit village au pied de la jungle, une nature foisonnante qui ne demandait qu’à être explorée. Je me suis forcé à passer sur un pont suspendu au milieu du village avant de rejoindre le marché. Enfin le marché… Je suis tombé sur une église pencôtiste d’abord. Je suis revenu avec des fruits dragons et autres plaisirs gourmands. Les fruits sont un tel délice dans la région ! Le midi j’avais mangé avec Rieka qui m’a fait découvrir un restaurant dans lequel j’ai amené Marine et Adrien le soir, un jeune couple français qui venait de passer dix mois en Australie.  

On a démarré le trek le 26 au matin, en sortant à peine du village on est tombé sur un serpent dormant dans un arbre pour lancer la journée. Le ton fut donné, un peu plus loin, des semnopithèques de Thomas (Thomas’s Monkey en anglais c’est plus simple !). Notre premier orang-outang fut découvert avant dix heures ! Peu à peu dans la journée, on en voyait de plus en plus, pour en compter huit en fin de journée, dont Catherine, oui ça ne s’invente pas, elle était cachée dans une racine d’un grand arbre et elle est apparue devant nous à moins de trois mètres. Nous n’en revenions pas, c’était fou ! des gibbons noirs, des gibbons blancs, des macaques à queue de cochon, des macaques à longue queue, des fourmis citron, un écureuil noir. On a été servi royalement niveau nourriture aussi, le plein de bananes et de fruit de la passion, de ramboutans ou mangoustans. Un délice. Le soir un festin nous a été servi. Tom, le néozélandais était en retrait et je me suis beaucoup marré avec Torie et Katie les américaines. On s’est fait une partie de Monopoly Deal et tout le monde en a profité !

Au matin, on s’est fait une petite randonnée. Enfin on a un peu beaucoup trainé au petit dej car un mâle est venu squatter les arbres au-dessus du camp. La randonnée matinale a été légère, la veille aussi d’ailleurs, on a pu profiter doucement en marchant calmement dans la jungle. J’étais venu pour ces moments-là, je les ai eu. On est passé par une cascade avant de devoir déjà rentrer. On a armé cinq bouées consécutives, et on s’est allé dans la rivière de cette manière. C’est une jolie manière de revenir à l’hôtel. Fringues trempées et puantes, chaussures bien attaquées, fatigue assurée mais le plaisir de me retrouver là était bien certain ! Au lendemain, j’ai pris une voiture pour aller au lac Toba, un lac volcanique, le plus grand de la région. Le trajet dura sept heures, j’ai pu discuter avec Laura et Fanny, un couple de parisienne très cools qui voyagent pas mal chaque été et cette année c’était Sumatra. On a bien rigolé et le trajet est passé plus vite en bonne compagnie. Idem pour le bateau que l’on a pris ensemble pour nous rendre à Tuktuk. On a même décidé de manger ensemble le soir, et de se faire une partie de Monopoly deal que j’ai amené avec moi. Le matin, j’ai loué un scooter et je me suis baladé sur l’île. C’est aussi ce qui m’a convaincu de ne pas rester trop longtemps. Trop de touriste et de belles routes, je voulais de la nature. J’ai eu le temps de découvrir la culture batak, de retrouver les filles à une table de discussion d’il y a trois cents ans. Puis j’ai repris un bateau pour Parapat, et aller à ma dernière étape, Berastagi, là où l’on pouvait monter sur un volcan.

C’était mon dernier objectif, aller faire une dernière ascension de sommet, aller respirer le souffre directement à la source. Une telle chose en Europe serait évidemment interdite, mais pas dans la région ici. C’est fou d’ailleurs de découvrir que la côte de Sumatra est une zone de subduction toute entière, ce n’est donc pas étonnant que le volcanisme y soit aussi important. Je voulais y aller avec un groupe mais je me suis retrouvé seul avec un guide. Qu’importe, je voulais absolument le faire. Je me suis donc réveillé à 4H00 du matin, 4H30 devant l’entrée du Homestay. On a récupéré le guide en chemin et on a roulé un peu le temps de se mettre au pied de l’ascension. On m’avait dit qu’elle serait courte, elle le fut plus encore. 1H20 d’après le guide, en 45minutes j’étais au sommet, un peu déçu de la non-difficulté du truc mais qu’importe, j’étais où je voulais être à ce moment-là. Le soleil est apparu doucement et j’ai pu avoir le plaisir de découvrir l’horizon qui était le mien. C’était tout ce que je voulais à ce moment-là. Le paysage volcanique (gunung en langue locale), est toujours impressionnant. Après la Réunion et la Sicile, je ne dis pas que je m’y habitue mais je l’apprécié indéniablement. Un passage aux sources chaudes au retour, c’était d’ailleurs un peu trop pour moi, car les palpitations avec cette eau sulfureuse (littéralement) ce fut particulier. Au retour, une journée au calme à lire, et ranger, écrire mon carnet bien sûr, celui que je n’ai pas attaqué de l’été en France, il fallait donc se rattraper.

Le dernier passage à Médan ne fut guère intéressant mais il m’a permis de prendre un bus local, un tuktuk étrange mais local, de récupérer mon short oublié à l’aller et télécharger la saison 1 de One Piece que je dévorais dans la nuit en attendant mon vol retour au matin du 1er septembre. Le soir, après avoir tout rangé et lancé mes lessives, j’ai rejoint des collègues dont Mathilde qui débarque en CM1. Les vacances étaient finies, mais quelles vacances ! Après un été français, ces dix jours en Indonésie furent importants, ils représentent les vacances que je souhaite toujours me faire quand je suis seul, plus proche de la nature, et de la lecture. Je suis prêt pour la rentrée et il faudra attendre dimanche prochain pour que j’en parle. D’ici là, j’aurais aussi sûrement réservé l’avion suivant… Pour Taïwan !

LXXXVI Sumatra, Terre nature
LXXXVI Sumatra, Terre nature
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LXXXV Un été vraiment ailleurs

3 Septembre 2023 , Rédigé par Pereg

LXXXV Un été vraiment ailleurs
LXXXV Un été vraiment ailleurs
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LXXXV Un été vraiment ailleurs
LXXXV Un été vraiment ailleurs
LXXXV Un été vraiment ailleurs

J’attaque cet article alors que l’été n’est pas fini mais il a été si dense depuis que je puis parti fin juin qu’il me faudra un peu plus de temps qu’à l’accoutumé pour raconter toutes mes pérégrinations. En effet, déjà quitté le Vietnam le dernier jour de classe fut une belle aventure.

Alors que j’étais installé aux oubliés avec Nicolas, Flavie et Emilie, j’ai reçu de l’aide d’un parent d’élève assez haut placé dans la hiérarchie de Vietnam Airlines. Au lieu de me retrouver au fond de l’avion, j’étais au rang 10 avec toute la place que ça peut impliquer. Ce n’était pas la business class mais juste en dessous. En arrivant à l’aéroport, j’ai pu passer au comptoir des prioritaires et surtout avec accès au Lounge de la compagnie. C’était une première loin d’être désagréable. Ce n’était sûrement pas grand-chose pour le parent concerné mais de mon côté, il est indéniable que ça a beaucoup compté.  En arrivant à Paris, nous avions du retard, je suis sorti le premier de l’avion, il était 7h27 pour prendre le train à 8h10. J’ai tracé tout du long dans l’aéroport, mais sans les coupe-fils que l’on m’a offerts, je n’aurais jamais pu avoir mon train. J’ai même eu le temps d’acheter un petit-déjeuner. Avant de parler de mon super déjeuner avec Jason à la gare Saint Jean de Bordeaux, je dois préciser que j’ai aussi gagné un aller-retour Paris Hanoï pour les 20 ans du partenariat Vietnam Airlines Skyteam. J’ai été chanceux, ou ça a été manipulé, je vous laisse le choix. Grâce à ce ticket, j’aurais le plaisir de rentrer voir la famille à Noël.

A bordeaux, Jason m’attendant avec un repas prêt chez Paul et une belle forêt noire comme dessert, mon préféré. On a eu le temps de parler ¾ h avant que je n’embarque vers la Charente maritime. Il avait assuré clairement à venir me rejoindre ainsi et être disponible pile au bon moment. C’est d’ailleurs un peu l’impression que peut donner mon été. Les gens ont toujours tous été disponibles, pile quand j’ai eu envie de les voir ! J’ai enchainé avec un TER et je me suis arrêté à Pons où les parents sont venus me chercher. Un passage rapide de défroissage de costume, une sieste et on se rendait au mariage de Vincent et Laura. Ça faisait plaisir de retrouver toute la famille de cette manière là après une année au loin. Mes neveux et nièces avaient bien grandit, ma filleule aussi. Et puis même si je n’étais pas des plus reposés avec l’avion, c’était juste un super moment. A table avec Elise et Nicolas, Marjorie et Marine et son conjoint, Alex était aussi de la partie. On a bien rigolé avec Youn et Gaël aussi à côté. Un peu de danse et de danses bretonnes, de Tahiti et de Dj, tout est passé vite quand on est rentré à 4H30.

Le retour du mariage s’est avéré tout aussi intéressant. Une paëlla, des mangoustans et un peu de rangement. Après avoir vidé la cuisine, on a eu le plaisir d’avoir du champagne de la mariée que l’on a consommé sur la plage. Une baignade, de la musique, et du palet, on prolongeait doucement. Young et Virginie sont arrivés et la Team EHPAD a battu les mickeys. Dommage pour nous. En rentrant au gîte, on a commandé des pizzas avant que le marié lui-même ne nous rejoigne. Une haie d’honneur, de nouvelles chansons, un concours de planche et une belote, la soirée était géniale. Moi qui pensais me coucher vers minuit, le soleil s’est pointé avant que je n’aille dormir quelques heures. On a repris la route direction Vannes à 5, ce qui faisait vraiment une paye que l’on ne s’était pas retrouvé tous les cinq ensembles dans un même véhicule, pas sûr d’ailleurs que ça se reproduise de cette manière un jour. A la pause de midi, on a retrouvé Port-Launay qui rentrait aussi, Ainsi que Tata Claire et Fabie. Ce fut un joli moment avant de rentrer sur le golfe.

La semaine suivante s’est avérée plus calme, je suis resté dans le coin pour une seule raison, faire le festival de musique, la fête du Bruit à Saint-Nolff. Réservé à Noël grâce à Manu, j’avais pris le billet pour Angèle et Orelsan sans connaître le reste de la programmation. Passé un weekend de festival est toujours un plaisir, encore une fois je n’ai pas été déçu. Même si les deux performances les plus marquantes n’ont pas été celles des deux stars que je suis venu voir, ils ont fait fort aussi. John Butler l’Australien, M, Dub Inc, m’ont marqué chacun à leur manière. Je peux cependant le dire aussi, je suis vieux dans cette programmation pleine de Rap. Je ne connaissais pas les artistes de cette catégorie, Jok Air ou Djadja et Dinaz, ce fut intéressant mais sans plus. Comme l’a dit Marie, c’est une perception différente de la musique actuelle. Je me suis ouvert à la K pop ici, je ne peux faire mieux pour la musique française, je vais trouver des personnes qui m’aideront sur ce chemin.

Après cet interlude musical, j’ai commencé à aller voir la famille. Mon filleul d’abord qui venait juste d’avoir son bac, ma grand-mère pour un déjeuner en tête à tête au restaurant. Quimper au soir avec Pierre-Alain, un restaurant thaï, un feu d’artifice à Creac'h Gwen au son disco. Briec pour un 14 juillet sous la pluie, Port-Launay pour les fêtes du village. J’ai amené ma filleule au cinéna voir Lady Bug. On a récupéré Evan et Elise pour une soirée ensemble chez Gaël et Clémence. Le lundi 17, nous partions pour Saint-Malo avec ma petite troupe.

Elsa m’accompagnait pour la première fois en vacances, même si c’était juste pour deux jours ! Evan et Elise, j’étais ravi de le faire après l’an passé où ça n’avait pas été possible. On a démarré par une petite plage à Bon Secours avec une glace Sanchez qui était presque plus grande que leur visage. Une baignade assez fraiche mais tellement plaisante. Le soleil était vraiment de la partie ce soir-là aussi. Au réveil, il n’était pas question de lambiner non plus car on allait voir Aquamalo ! Cette piscine est vraiment sympathique et l’on a passé un bon moment, tout comme la raclette que l’on a fait au tour. Oui, pour un 18 juillet, il n’y a rien d’étonnant… Pour la suite, Mont Saint-Michel, Parc de la Briantais, et le Sillon, l’endroit reste merveilleux. Manu et Mil sont venus passer le weekend avec nous, journée au calme samedi avec une étape du tour de France à la radio et le virage Pinot. Fêtes de Dinan le dimanche avec une jolie bruine et un bon moment passé tous ensemble. Le retour de bâton est venu un peu plus tard pour moi quand j’ai appris que pour mes neveux et nièces j’avais été dur, trop dur. Je le garde en tête, en ressenti et l’on verra si ça change des choses à l’avenir mais ça m’est resté malgré tout alors que je pensais que l’on avait eu un joli moment. C’est ainsi.

J’ai démarré un nouveau petit périple breton en passant à Brest voir Emilie et Matthieu avant de filer vers l’Aber Vrach chez Françoise et Alban. Toujours de belles discussions, toujours de bons moments avec mon oncle et ma tante quand je passe les voir. Je me retrouve pas mal dans pour pas mal d’aspects avec mon oncle et nous épicurisme commun. Un brasero, un verre de Rhum et de la musique classique, il n’en faut pas plus des fois. A un autre moment, on a été voir avec son bateau l’aber Benoît, un peu de houle en sortant de l’aber mais ce fut plaisant. Servan nous a rejoint pour un diner tous ensemble. Je suis rentré sur Landevant mois Elodie et JP avec Axel et Camille qui grandissent vite. Océane nous a rejoint. On s’était déjà croisé la semaine précédente mais c’était super cool de se retrouver tous ainsi comme à la fac. Je me suis posé un peu sur Vannes car j’allais bientôt m’engager dans un périple sud un peu particulier. Avec Anne-Cécile à chaque fois que je passe sur Vannes, j’ai pu voir Laure aussi à ce moment-là.

Le samedi 29, je démarrais mon trajet qui allait me mener à Carpentras pour le Mariage d’Odelin et Camille. La première des étapes n’était pas si longue, j’allais jusqu’à Héric. J’avais croisé Fabien, Gloria et Stella au mariage mais j’étais toujours d’accord de les retrouver autrement. Une balade à Pornichet et de belles discussions. Il n’en fallait pas plus pour démarrer ce trajet. Saintes fut le second de mes arrêts. J’y retrouvais Nicolas et Flavie pour un déjeuner sous la chaleur locale. Le soir avec Laura et Ben, on arrive à se croiser assez régulièrement finalement et c’est toujours cool de se voir ainsi. L’étape suivante était obligatoire… Bordeaux une fois encore. Il était inenvisageable de ne pas m’arrêter dans cette ville où j’ai habité autant. J’ai retrouvé Jason pour un déjeuner au rhum avant de voir Oppenheimer c’était une bonne formule. Un débrief du film nous envoyait en dégustation de pâtisserie. Oui, il y a toujours de quoi profiter ainsi. J’ai passé la soirée à Mérignac chez Manu et Julie. Je n’avais pas pu venir à leur mariage et voilà bien des années que l’on n’avait pas pu se croiser, mais quel plaisir de se revoir ainsi ! Au réveil, j’ai retrouvé Jason pour un nouveau musée, d’ailleurs je me suis trompé en le retrouvant, je suis allé au mauvais musée du vin. On a pu avoir notre moment au calme avant que je décolle pour Nérac. Je n’avais pas su que Henri IV de France a séjourné là pendant dix ans. Mais ce n’était à lui que je rendais visite, mais à mon poulet et Elina. Ils ont aménagé là depuis quelques temps à l’extérieure de la commune, juste à l’entrée. C’était comme au bon vieux temps de se retrouver ainsi. Ronan leur fils qui a moins d’un an, a changé un peu leurs habitudes mais pas la teneur de nos discussions. Une vraie soirée chaleureuse comme il nous fallait ensemble.

 Il était l’heure de partir pour Montpellier. C’était la seule soirée que je m’étais pris seul sur ce périple. En passant sur l’autoroute, j’ai trouvé Carcassonne petite mais j’y reviendrai ultérieurement. J’avais décidé de cet arrêt dans cette ville que je ne connaissais pas pour justement la découvrir. Je ne fus pas déçu. Une atmosphère citadine du sud, chaleureuse mais apaisée, jolie et simplement agréable. Je me dis que j’aurais pu y être étudiant de la même manière que je l’avais été à Bordeaux. Le ressenti était le même. Une belle marche pour arpenter ces rues, un diner libanais avec un chef avec qui j’ai adoré discuter. J’ai rencontré Shérine à l’auberge de Jeunesse, et on a bien discuté ensemble. Elle avait un sacré parcours et il n’y a que dans de tels endroits où l’on peut rencontrer les gens ainsi. Le lendemain midi à Uzès chez Elise et Nicolas, ça faisait plaisir de prendre un peu plus de temps que l’on n’avait pas eu depuis des années. Mais déjà il était temps de filer récupérer Stéphane, puis Sabrina à Avignon et d’arriver à Carpentras. Le mariage avait lieu le samedi et notre soirée de découverte de cette petite ville fut des plus agréable. J’ai tanné les filles pour que l’on aille en Avignon découvrir le palais des Papes, je l’avais en tête depuis tellement d’années !

On s’est préparé doucement au retour pour être à l’heure à la mairie où l’on a vu Camille et Odelin arrivés en scooter comme à Hanoï ! Trop sympa à voir. On a rencontré les familles, les amis, et le lieu de réception comme ça au milieu des vignes et sous les oliviers était un pur délice. On a passé une soirée sous le Mistral. Heureusement que j’avais des pulls en réserve car Stéphane et Sophie étaient bien couvertes. La joie était là, les trois frères d’Odelin, la sœur de Camille, c’est étonnant parfois de découvrir les familles des amis et c’est super plaisant aussi. Le retour de Mariage m’a permis une baignade dans la piscine et surtout après un déjeuner assez sympa, Sophie nous a conduit dans son Ardèche, celle où elle a passé du temps à travailler dans la région. On a découvert des bourgs et de la nature selon ce qu’elle appréciait elle et c’est déjà beaucoup ! Notamment les gorges de l’Ardèche. Au retour, une petite soirée improvisée entre-nous a été une belle manière de conclure ce moment, qui se prolongera l’an prochain du côté de Saint-Malo, il faudra juste trouver le bon créneau pour tou(te)s.

Le lundi matin, avant de rejoindre Nîmes je suis allé découvrir un autre monument que je souhaitais voir, le Théâtre d’Orange avec son mur antique. Là encore, j’ai été bluffé de voir combien on a de la chance en France d’avoir une diversité de paysages, mais aussi de monuments. Je suis arrivé à Nîmes ensuite, chez Fanny et Jean-Luc. Un petit passage en centre-ville pour découvrir la maison carrée, mais encore les arènes. Une balade au soleil avant de rentrer au calme et on décidait de la suite à donner. Au réveil, Pablo nous a aussi accompagné, d’abord à Saint-Gilles pour son abbaye, puis aux saintes Maries de la Mer. Le vent soufflait toujours et la baignade fut froide, plus qu’en Bretagne. On a filé ensuite tous les quatre vers la digue à la mer, une jolie balade en Camargue, oui cette région est magnifique et les flamants roses toujours fascinants à voir. On est rentré doucement sur Nîmes pour un spectacle dans les arènes. Ce fut mignon à découvrir, rien de transcendant mais le lieu reste formidable.

Je les ai quitté le mercredi matin pour retrouver au soir la campagne girondine. Mais sur le chemin, je me suis arrêté au calme à Carcassonne. L’aller m’avait laissé perplexe avec un souvenir assez lointain et surtout d’une grandeur qui ne l’était pas vraiment. J’ai donc choisi de m’arrêter au retour au pied des remparts et d’en refaire le tour en visitant la ville médiévale. J’ai retrouvé le sentiment enfant de la puissance et l’impression d’immensité de ces fortifications comme je le souhaitais. Ce sentiment refait, je suis parti pour la campagne girondine rejoindre Vanessa et Pierre. Je n’ai plus en tête le nom de la commune, qu’importe. Je suis arrivé, accueilli par les pitchounes très en forme ! Un passage dans la piscine dans le jardin et Pierre nous avait rejoint pour une soirée au calme à discuter tous ensemble. Et bien sûr un peu de pastèque à jouer à Boomerang fu ! Le lendemain matin, je prenais la direction de Bordeaux à nouveau, mais cette fois pour rejoindre Johanna. J’ai posé la voiture devant chez elle et je suis allé en ville manger avec Swan qui s’avérait être par-là, juste trop cool de se croiser ainsi après Hanoï. Un déjeuner végan et une balade en ville et on se séparait avant de se retrouver plus tard en Asie quand elle reviendra par ici !

Johanna m’a rejoint pour qu’on se fasse une séance Barbie. J’étais content de l’avoir vu après tout ce que l’on en avait dit. Il aurait pu être mieux, mais ça valait le coup et je pense qu’au niveau international, c’est un vrai plus. On est allé jouer aux fléchettes avant de se regarder le dernier épisode des frères Scott. Je rentrais pour Vannes. Le seul petit hic s’est déroulé peu avant le périphérique nantais quand un gamin de 20 ans m’est rentré dedans. J’ai pu rouler heureusement mais le constat a été fait. Frustrant de se faire emboutir mais pas le choix. Je suis rentré sur Vannes et Anne-Cécile est venue me chercher pour nous amener à Lorient. C’était la soirée qu’il me fallait après cette péripétie. Nous sommes allés danser, quel pied ! On en avait envie et je dirai même besoin tous les deux. C’est vraiment ce qui nous réunis maintenant chaque été et c’est bien un plaisir particulier d’aller guincher ensemble. A coup de bombarde ou d’accordéon, c’est toujours spécial d’aller à Lorient. J’ai découvert de nouvelles danses comme le Branle de Noirmoutier, un genre de quadrille. On est rentré dormir à Vannes chez les parents puis une baignade à Conleau avant de recommencer pour les fêtes d’Arvor à Vannes. On y a retrouvé Max et Morgane, ça faisait tellement longtemps qu’on ne s’était pas vu, et les filles ont été en classe ensemble. Le monde est petit. Rebelote en danse, il nous fallait bien ça ! Le dimanche on a filé avec Fabien qui est venu nous chercher à Nantes voir la Beaujoire pour le match contre Toulouse. Quel plaisir de retrouver le stade après tant d’années. On a perdu mais l’ambiance était toujours la plus importante. On est revenu aux fêtes d’arvor pour le Bagad et enchainer une jolie soirée de discussions et de nouvelles danses. Mon passage à vannes en août est forcément associé aux fêtes d’Arvor alors je ne pouvais pas être déçu.

Le 15 août au matin, j’ai pris la voiture pour un ultime périple voiture, en me rendant à Esquibien. Je serai resté plus longtemps que cette seule journée si le coffre avait pu fermer correctement mais j’ai gagné une journée de repos à Saint-Malo, non négligeable ! Voir une dernière fois ma filleule pour son anniversaire et prendre plaisir à retrouver mon oncle et ma tante dont le quotidien qui n’est pas facile en ce moment. J’ai eu le plaisir de découvrir la fête du village avec les tables en dessous de l’église. C’est vraiment une atmosphère particulière. Je suis rentré dans la nuit à Saint-Malo et j’ai pu calmement préparer ma valise pour venir à Hanoï. Les parents m’ont rejoint alors que je suis allé passer une soirée à Cancale dans la famille Simon. C’est toujours sympa de me retrouver au milieu de ces filles qui grandissent car à présent deux d’entre elles sont en études et Stéphanie a écrit un livre que j’ai pu finir depuis. Encore deux jours avec les parents avant de revenir. Je les croiserai à Noël. Ils ont été très disponibles et on a pu passer des moments sympas ensemble.

Une ultime étape parisienne avec Régis et Laura. On a joué à Ark Nova notamment. On le fait beaucoup, dès qu’on est ensemble, dans leur salon, sur la table ou par terre, on se fait des parties qui durent des heures. Quel pied ! J’ai pu voir l’exposition Harry Potter pour y ramener un écusson serpentard et pour finir une balade sur les quais de Seine avant de clore un joli moment parisien une nouvelle fois. J’étais prêt à partir. Cet été j’ai eu la chance de voir autant de monde. La famille bien sûr, mais aussi les amis et ce n’est pas négligeable, ça m’a sacrément motivé pour m’y remettre et me dire que oui j’ai profité de mon été en France. Je suis venu voir les gens et ça a fonctionné. Le 22 août au matin, j’atterrissais à Hanoï.

 

 

LXXXV Un été vraiment ailleurs
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