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Eurovision, campagne et Océan

17 Mai 2020 , Rédigé par Pereg

« Pourquoi tu gardes tes lunettes pour dormir ? -C’est pour mieux voir dans mes rêves. »

Cette réplique sortie de la série « Validé » dont j’ai écrasé la saison vendredi soir. Cette réponse me reste en tête car je la trouve vraiment poétique. Pourtant elle est prononcée un personnage qui est loin d’être le plus intéressant, au contraire, Brahim, le cousin du héros. Mais la force de cette punch line m’envoie du rêve. Le rap, je m’y suis remis doucement cette année. A force de côtoyer Chloé et Paul qui en écoutent abondamment, j’ai replongé petit à petit dans mes classiques des années collèges mais aussi, je me suis intéressé à la scène actuelle. Celle des Lomepal, Ninho ou encore Booba. J’ai même fait écouter ce dernier à mes élèves. Alors quand une série sort sur le rap game, avec Hatik dans le rôle principal, je ne pouvais qu’adhérer. Dans la semaine, j’ai freiné des deux pieds pour ne pas faire un marathon, mais vendredi soir, j’y ai passé ma nuit. Mais un gros gros kiff de suivre une série crédible sur ce milieu, sur cette musique qui me plait à nouveau. Je m’en étais éloigné, plutôt axé rock-métal, ce qui ne me semblait guère compatible, mais après une décennie 2005-2015 où j’étais plus corbeau, l’éclectisme est réellement revenu en force dans ma musique. D’ailleurs en soi, le côté hyper agressif du rap proposé dans la série n’est pas vraiment ce qui me botte, mais il y a quelques sons lunaires que je garde forcément.

Pour ainsi dire, Pomme, une voix d’or française, un groupe de pop italienne d’un autre côté, et Maes pour compléter un triangle actuel forcément particulier. Alors que ça fait des années que j’ai arrêté de me poser des questions sur la musique. Toute la musique arabe s’est ouverte à moi avec mon arrivée au Liban, je verrai quel sera mon prochain rebond musical.

Cette semaine a été marqué par une non-motivation catastrophique pour le boulot. Impossible de se concentrer pour travailler proprement et j’ai mis un jour de plus vis-à-vis de d’habitude pour en être au même point. Tant pour l’envoi aux collègues que mettre en ligne pour les enfants. En plus ce n’est pas fini car il me reste deux choses à faire dont je m’occuperai lundi. Oui weekend sacré, je me laisse aller à autre chose, entre lectures, vidéos et autres. Mais cette coupure dominicale est d’autant plus nécessaire que l’on est un peu trop focus sur ce boulot en général, du fait du confinement. En télétravail, les coupures sont bien moins nombreuses. On bosse différemment, mais pas moins c’est clair. Et comme à mon habitude, je prends toujours le temps de faire mes corrections quotidiennes, et même un peu le weekend pour ne pas avoir trop à faire le lundi matin. Les collègues sont repassées au lycée, se sont vues et forcément, je ne l’ai vécu que de loin. Je me doute que ça n’a pas aidé à me motiver non plus.

Alors que le déconfinement était amorcé, je me retrouve presque plus coincé à la maison avec un talon délicat, le médecin me donnera un avis dès que je pourrai y aller pour évaluer les dégâts, mais surtout la marche à suivre. Rester à domicile et ne pas faire de sport, c’est l’assurance des kilos à venir. Il faudra faire attention et les haltères ramenées permettront un entretien qui ne sera jamais perdu non plus. Je ne suis donc pas sorti courir mes 15 km comme espéré, mais j’ai vu le petit frère claqué un semi-marathon. Mon tour viendra… ou pas. Les balades autour du port attendront que mon talon d’Achille se rétablisse.

Pour autant, je suis quand même sorti de la maison, pour aller à Guiscaër voir Grand-mère, manger des crêpes, ce que je n’avais plus fait depuis Mathusalem là-bas. En bonus, j’ai même eu le droit de finir moi-même la pâte pour une petite dizaine personnelle. Un tour à Traoulé et il était déjà temps de rentrer. Le weekend nous a permis de continuer de sortir. Première fois depuis l’enterrement de grand-père que l’on voyait les trèfles. Qu’est ce que les petits ont poussé ! Un vrai plaisir de voir Elise monter partout et Evan, bien que fatigué était autour du panier de Basket. On se retrouvera à nouveau tous ensemble la semaine prochaine. Et j’espère qu’à ce moment j’en saurai plus sur la suite à donner à mon enseignement... Je reste à Vannes le temps de savoir si je pars à Saint-Malo ou Beyrouth.

L’océan appelle aussi, la baignade est impérieuse surtout que certaines plages l’autorisent. C’est au programme de la journée, qu’importe l’endroit, mais j’irai à l’eau. Me plonger corps et âme dans cette étendue salée qui m’a tant manquée. Déjà de la voir, de la ressentir, de l’entendre. Tous les sens sont mis en exergue l’océan. En parlant de balades, la campagne sentait le fumier, celui qui attaque un peu les narines mais qui montre la vie des cultures, celui qui ramène des souvenirs d’enfance, de ferme, de cultures, de joie, car cette odeur de fumier, c’est celle des étés à Guiscaër. En passant chez Julien d’ailleurs, j’ai pu voir des cochons et des vaches, ça faisait quelques temps que je n’avais plus mis les pieds dans une ferme ainsi. Au Liban il y en a surement mais pas avec les mêmes animaux, mais surtout pas dans les mêmes conditions.

Il faut ajouter à cela l’Eurovision shine a light qui fut l’évènement télévisuel de la semaine, un concours à la maison, sans compétition ni classement, juste le plaisir de trouver ces chanteurs, chanteurs ou groupe d’Europe, chantant dans leurs langues ou autre, d’un kitch absolu et génial, un programme dont je me délecte chaque année avec assiduité. Cette édition particulière m’a un peu déçu car c’était plus une présentation des artistes qu’un réel enchainement de chansons. Je me suis néanmoins replongé dans quelques numéros illustres qui font de ce concours un moment si particulier de l’année.

Bref une nouvelle semaine qui va démarrer, la suite viendra. Je vois qu’au Liban, la Covid19 ne suffit plus, la crise économique ne fait pas assez de ravage… Il faut à présent ajouter une invasion d’insectes et une chaleur qui fait craindre des incendies…. En Bretagne oui, mais toujours là-bas en pensées.

 

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